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Mardi 19 Mars 2024
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«L’art pour l’espoir» comme remède en période de confinement

Dans l’exposition collective intitulée «L’art pour l’espoir», prévue par la galerie d’art L’Atelier 21 du 14 juillet au 15 août, l’artiste Najia Mehadji offre à voir son œuvre «Ligne de vie», fruit de la période de confinement sanitaire.

«L’art pour l’espoir» comme remède  en période de confinement
L’oeuvre «Ligne de vie» de Najia Mehadji.

Participant à l’exposition collective «L’art pour l’espoir» organisée par la galerie d’art L’Atelier 21, un événement plastique exceptionnel montrant des œuvres inédites élaborées dans les conditions spéciales de la pandémie Covid-19, Najia Mehadji nous fait découvrir l’influence de cette période sur son travail plastique. Ainsi, elle a choisi de rendre hommage au personnel médical, ces femmes et hommes qui se trouvent aux premiers rangs pour sauver des vies humaines, tout en soulignant que l’artiste créateur joue aussi un rôle positif dans ce genre d’épreuves.
«Nous soignons à notre manière et sommes porteurs d’espoir. Car l’art est vital pour qui le perçoit, il est fondamental pour comprendre ce qui est crucial», précise l’artiste. Ainsi, Najia met dans son travail toutes ses émotions positives pour adoucir cette période difficile, par le biais  de son œuvre «Ligne de vie» qu’elle a créée, à travers une gestuelle à la fois dynamique et libératrice, pour se délivrer du joug du confinement. Pour elle, «cette œuvre expansive est avant tout une trajectoire lumineuse porteuse d’espérance, malgré les ténèbres».
De son fond noir, elle fait jaillir une ligne continue et fertile turquoise presque fluorescente. Cette couleur que l’on pourrait voir comme un hommage à la vie. Un hommage qu’elle rend toujours par le biais de ses œuvres, avec la vague de la mer, toujours présente dans son œuvre depuis ses débuts dans la peinture. Encore adolescente, Najia offrait à ses proches de petits tableaux de vagues inspirés de cartes postales où les vues de bords de mer l’attiraient irrésistiblement. Son initiation au théâtre et à l’expression corporelle l’a amenée à rechercher une fusion, entre les arts plastiques et ces disciplines.
«Le corps devient un instrument privilégié, le geste l’essence même du travail. Le corps entier, le bras, la main, comme parcourus par une onde, s’engagent dans un mouvement dont subsistera la trace inscrite sur le mur, le papier ou la toile. De cet élan créateur découlent des œuvres au fusain, des empreintes de baguettes de balsa préalablement encrées, traits et traces nés d’une énergie vibratoire. Oscillation, frémissement de l’onde graphique comme de l’onde sonore… Certains dessins présentent alors une troublante ressemblance avec des sonagrammes de chants d’oiseaux. La musique est présente dans l’atelier de Najia Mehadji», précise la critique d’art Nathalie Gallissot. 

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