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Les lauréats des Prix de la région Casablanca-Settat

Karima Ahdad, Lahcen Zaheur, Zakya Daoud, Ahmed Amraoui et Abdou Filali-Ansary se sont distingués lors de la première édition du concours des Prix littéraires de la région Casablanca-Settat.

Les lauréats des Prix de la région Casablanca-Settat

La Mahkama du Pacha à Casablanca a accueilli, le 13 février, une belle rencontre littéraire qui a réuni écrivains, journalistes, intellectuels et amoureux de lecture. L’occasion était la remise des Prix littéraires de la région de Casablanca-Settat. Ce concours, qui concerne quatre catégories, a été organisé en partenariat avec l’Union professionnelle des éditeurs du Maroc (UPEM). C’est ainsi que Karima Ahdad a remporté le Prix Mohamed Zefzaf pour son roman en langue arabe «Banat Assabar», paru aux éditions Le Fennec. Selon les organisateurs du concours, «c’est un roman empreint de fraîcheur, novateur et une plume d’une grande modernité. Le style est épuré et sans fioritures. La polyphonie du texte est originale. Un roman contemporain et audacieux».

Pour le Prix littéraire de l’année en langue amazighe, c’est Lahcen Zaheur qui a obtenu le Prix Mohamed Zerktouni. Il s’est distingué pour son ouvrage «Aghyoul d uzgn», paru aux éditions Rabitat Tira Lilkitaba bil Amazighia. Ce livre s’inscrit dans une nouvelle tendance, celle du roman, un nouveau genre dans la nouvelle littérature d’expression amazighe, contrairement aux autres productions littéraires amazighes, largement dominées par la poésie et la nouvelle. Son ouvrage consiste en une réflexion philosophique et existentielle sur l’espèce, l’instinct animal et la nature humaine. D’autant que l’auteur a usé d’un style et d’un vocabulaire qui tendent vers la standardisation de la langue amazighe en transcendant les différences entre les variantes dialectales de cette langue.

Le Prix Driss Chraïbi, Prix littéraire de l’année en langue française, a été décerné à Zakya Daoud pour son ouvrage «Abdallah Ibrahim, l’histoire des rendez-vous manqués», paru aux éditions La Croisée des Chemins. Il s’agit d’une biographie d’un personnage historique d’envergure qui permettra aux nouvelles générations de découvrir une personnalité qui a marqué l’histoire du Maroc et un homme qui a posé les jalons de la modernité. Une Mention spéciale du Jury a été attribuée à Abdou Filali-Ansary pour son ouvrage «Les musulmans face à leur histoire», publié aux éditions Le Fennec. Il s’agit d’un ensemble de textes offrant l’avantage de proposer une structure et un projet sur une thématique porteuse et d’actualité.

Le Prix Tayeb Saddiki pour la traduction a été remporté par Ahmed Amraoui pour sa traduction «Mohallil Nafsani Fi Al Madina» (Un psy dans la cité), parue aux éditions la Croisée des Chemins. 

Ce livre, sous forme d’entretiens, traite de psychanalyse et d’éducation et propose une approche du phénomène au travers de la structure familiale et de la jeunesse, s’appuyant sur une langue arabe correcte, une maîtrise de la terminologie et un style limpide, dans un contexte où certaines questions délicates (réseaux sociaux, par exemple) se posent avec acuité au niveau de la santé psychique et de l’éducation.

Chacun des gagnants a reçu un chèque de 50.000 DH. Les lauréats ont été choisis par un jury présidé par l’écrivaine et journaliste Bahaa Trabelsi. Elle était accompagnée dans sa mission par Hassan Rachik, écrivain et sociologue, Souad Mekkaoui, écrivaine et journaliste, El Houssain El Moujahid, secrétaire général de l’Institut Royal de la culture amazighe, Jalal El Hakmaoui, poète et traducteur, et Driss Azdoud, écrivain et universitaire. Pour rappel, ce sont plus de quarante ouvrages, publiés entre le 1er janvier et le 31 décembre 2018, qui ont participé à ce concours. 

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