Le jury de la compétition des longs métrages a octroyé le Grand Prix du festival au film de Mohamed Mouftakir «L’Automne des pommiers», qui a également reçu le Prix de l’image (Raphael Bauche), ainsi que celui de la Fédération nationale des clubs cinématographiques et de la critique cinématographique. Le Prix de la production est revenu au long métrage «Le Miracle du Saint inconnu» qui s’est vu attribuer le Prix de la première œuvre et le Prix du son, à travers Yassine Bellouquid, Paul Jousselin et Mathieu Denian.
Farida Bourkia et Mohamed Rzine célébrés pour leurs brillantes carrières
Rendre hommage à Farida Bourkia dans ce festival a plusieurs significations, comme l’a souligné Omar Belkhemmar, président de l’Association des critiques de cinéma, dans son témoignage, sachant qu’il coïncide avec la célébration de la Journée internationale de la femme. «C’est la première réalisatrice marocaine à avoir réalisé un premier long métrage en 1982, année où elle a participé avec sa production au premier Festival national du film. Ses films se sont distingués par son traitement de différents sujets sociaux, culturels, historiques et civilisationnels. Farida est une cinéaste qui a laissé son empreinte dans l’univers marocain du cinéma et de la télévision. Actuellement, elle est sur plusieurs projets, notamment un documentaire et deux fictions», souligne Belkhemmar. Lui rendre hommage dans ce festival est donc une reconnaissance méritée qui a vraiment ému Farida Bourkia, cette grande dame de l’image au Maroc.Quant à Mohamed Rzine, le critique Ahmed Sijilmassi a présenté à son sujet un témoignage concentré, mettant en relief les multiples réalisateurs qui ont fait appel à lui dans des rôles qu’il a très bien campés. «On ne peut résumer la carrière de Rzine, qui dépasse les 50 ans, en quelques mots. Son travail dans le théâtre, la télévision et le cinéma en disent long sur son talent et son dévouement», précise Sijilmassi.