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L’économie nationale s’est accrue de 2,5% en 2019

L’économie nationale s’est finalement contentée d’une croissance de 2,5% en 2019, au lieu de 3,1% de 2018 et 4,2% en 2017. Cette croissance a été portée surtout par les activités non agricoles et a été marquée par un net ralentissement de la demande intérieure, avec l’investissement brut qui fait du surplace, une contribution positive des échanges extérieurs et un allègement du besoin de financement.

L’économie nationale s’est accrue de 2,5% en 2019
La valeur ajoutée des activités non agricoles a affiché une amélioration de 3,8% en 2019 au lieu de 2,9% une année plus tôt.

L’économie nationale a finalement terminé l’année dernière avec une croissance de seulement 2,5%, poursuivant ainsi son ralentissement. Ce niveau de croissance est, en effet, en retrait par rapport à la réalisation de 2018 où le PIB a évolué de 3,1% et à celle de 2017, à savoir 4,2%. C’est ce qui ressort de l’arrêté des comptes nationaux de l’année 2019 publié par le Haut-Commissariat au Plan (HCP). Cette croissance a été portée surtout par les activités non agricoles. En effet, la valeur ajoutée du secteur agricole a accusé un repli de 5,8%, après une hausse de 3,7% en 2018. En revanche, la valeur ajoutée des autres secteurs d’activité non agricoles a affiché une amélioration de 3,8% en 2019 au lieu de 2,9% une année plus tôt. Par conséquent, le taux de croissance du PIB hors agriculture est passé de 3,1% en 2018 à 3,5% en 2019.

Le comportement de l’économie nationale au cours de l’année dernière a été également marqué par un net ralentissement de la demande intérieure. Celle-ci s’est, en effet, contentée de 1,8% en 2019 au lieu de 4% en 2018, contribuant ainsi pour 2 points seulement à la croissance économique au lieu de 4,4 points l’année précédente. La demande intérieure a été tirée vers le bas par les dépenses de consommation finale des ménages qui n’ont augmenté que de 1,8% au lieu de 3,4% en 2018 avec une contribution à la croissance d’un point au lieu de 2 points un an auparavant. Et ce, au moment où la consommation finale des administrations publiques s’est accrue de 4,7% en 2019 au lieu de 2,7% une année auparavant, avec une contribution à la croissance de 0,9 point au lieu de 0,5 point. L’investissement brut (formation brute de capital fixe-FBCF et variation des stocks) a également connu une croissance en net ralentissement, passant de 5,8% en 2018 à 0,1% en 2019. 

Cette méforme de la demande intérieure a été compensée par les échanges extérieurs de biens et services. Ceux-ci ont dégagé une contribution positive à la croissance, se situant à +0,5 point au lieu d’une contribution négative de -1,2 point en 2018. 

Ce résultat émane de la bonne tenue des exportations qui sont en hausse de 5,5% au lieu de 6% une année auparavant, avec une contribution à la croissance de 2,1 points au lieu de 2,2 points. Par contre, les importations ont fait moins bien que l’année précédente (3,3% au lieu de 7,4% en 2018), avec une contribution négative de -1,6 points au lieu de -3,5 points l’année passée. 

L’arrêté des comptes nationaux de 2019 fait également état d’une stabilisation de l’épargne nationale à 27,8% du PIB. L’investissement brut a représenté, quant à lui, 32,2% du PIB au lieu de 33,4% une année auparavant. Il est financé à hauteur de 86,4% par l’épargne nationale brute contre 83,1% en 2018, indique le HCP. Par conséquent, le besoin de financement de l’économie nationale s’est allégé passant de 5,6% du PIB en 2018 à 4,4% en 2019, relève-t-il. 

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