«Le cinéma pour développer la culture de proximité». C’est l’intitulé de la conférence qui se tiendra, en collaboration avec le Réseau des Cafés culturels du Maroc, à l’occasion de la quatrième Rencontre «Cinéma de la société», prévue du 12 au 14 mars à Bir Mazoui (Khouribga). Organisée par l’Association Achourouq pour la culture et le développement, cette quatrième édition porte le nom de l’acteur et réalisateur Driss Roukhe.
Parcours de Driss Roukhe
Après avoir décroché son diplôme à l’ISADAC en 1994, Driss Roukhe décroche une bourse d’études au Conservatoire national supérieur d’art dramatique (CNSAD) de Paris d’où il sort avec une licence en 1995. Avide de se perfectionner dans son métier d’acteur, Roukhe part en Jordanie et en Égypte, puis fait un détour par la Suède au théâtre d’Angered à Göteborg, ensuite au Théâtre dramatique royal de Stockholm et se produit au théâtre El Garage d’Alexandrie. En revenant au Maroc, il monte, avec sa troupe du Théâtre des sept, les pièces «Aouicha», «Figurines de papier», «La Dernière Danse» et «Callgirls». Son apparition au cinéma commence au milieu des années 1990, aussi bien au Maroc qu’ailleurs, avec «Et après ?» de Mohamed Ismaïl, «Le Regard» et «Casa Negra» de Nour-Eddine Lakhmari, «L’Enfant cheikh» de Hamid Bennani, «Aïda» de Driss Mrini ou «La Marche verte» de Youssef Britel. Il tourne pour des réalisateurs français comme Laurent Heynemann, Jean-Jacques Annaud et Philippe Haïm et pour l’allemand Michael Dreher. Il figure également en tant qu’acteur dans des productions américaines, en compagnie de George Clooney dans «Syriana», Brad Pitt et Cate Blanchett dans «Babel» et Matt Damon dans «Green Zone». Il s’engage dans l’aventure de la réalisation avec «La danse du vent» (2018) et «Meknès 1986» (2019).
