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L’édition porte le nom de l’acteur et réalisateur Driss Roukhe

L’édition porte le nom de l’acteur  et réalisateur Driss Roukhe

«Le cinéma pour développer la culture de proximité». C’est l’intitulé de la conférence qui se tiendra, en collaboration avec le Réseau des Cafés culturels du Maroc, à l’occasion de la quatrième Rencontre «Cinéma de la société», prévue du 12 au 14 mars à Bir Mazoui (Khouribga). Organisée par l’Association Achourouq pour la culture et le développement, cette quatrième édition porte le nom de l’acteur et réalisateur Driss Roukhe.
L’objectif de cet événement, selon Mostafa Sofi, président de l’Association et directeur de la Rencontre, est d’offrir au large public de cette région un espace de dialogue et d’échange avec des professionnels du cinéma, afin de créer une dynamique culturelle et donner la possibilité aux jeunes du monde rural de rencontrer des artistes qu’ils voient uniquement à la télévision et au cinéma. Plusieurs intervenants participeront à la conférence, notamment le professeur et réalisateur Moujahid Jabir, le professeur et réalisateur Mohamed Al Ounq, directeur du Festival des amateurs du cinéma rural à Khouribga, le chercheur dans le domaine de l’audiovisuel et écrivain Abdelilah Mourtabit, puis le président du Réseau des Cafés culturels, Noureddine Akchani.Parallèlement à la conférence, plusieurs activités sont programmées pour cette édition, à savoir des hommages, des ateliers au profit de jeunes de la région, des expositions et une compétition de courts métrages dans le but de créer une ambiance de compétitivité entre de jeunes amateurs du septième art. «Nous ambitionnons, avec le précieux soutien du Centre cinématographique marocain, de l’OCP et de la direction régionale de l’Éducation nationale, d’animer un peu cette région qui manque totalement d’infrastructures adéquates pour les événements culturels et artistiques», signale Mostafa Sofi. 

Parcours de Driss Roukhe

Après avoir décroché son diplôme à l’ISADAC en 1994, Driss Roukhe décroche une bourse d’études au Conservatoire national supérieur d’art dramatique (CNSAD) de Paris d’où il sort avec une licence en 1995. Avide de se perfectionner dans son métier d’acteur, Roukhe part en Jordanie et en Égypte, puis fait un détour par la Suède au théâtre d’Angered à Göteborg, ensuite au Théâtre dramatique royal de Stockholm et se produit au théâtre El Garage d’Alexandrie. En revenant au Maroc, il monte, avec sa troupe du Théâtre des sept, les pièces «Aouicha», «Figurines de papier», «La Dernière Danse» et «Callgirls». Son apparition au cinéma commence au milieu des années 1990, aussi bien au Maroc qu’ailleurs, avec «Et après ?» de Mohamed Ismaïl, «Le Regard» et «Casa Negra» de Nour-Eddine Lakhmari, «L’Enfant cheikh» de Hamid Bennani, «Aïda» de Driss Mrini ou «La Marche verte» de Youssef Britel. Il tourne pour des réalisateurs français comme Laurent Heynemann, Jean-Jacques Annaud et Philippe Haïm et pour l’allemand Michael Dreher. Il figure également en tant qu’acteur dans des productions américaines, en compagnie de George Clooney dans «Syriana», Brad Pitt et Cate Blanchett dans «Babel» et Matt Damon dans «Green Zone». Il s’engage dans l’aventure de la réalisation avec «La danse du vent» (2018) et «Meknès 1986» (2019).

 

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