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Quand l’expression passe plus par l’image que par les longs dialogues

Après «Souleïman» et «Palestine», Mohamed El Badaoui revient sur le grand écran pour offrir à voir un troisième long métrage sous l’intitulé «Lalla Aïcha».

Quand l’expression passe plus par l’image que par les longs dialogues
 Présentation du film «Lalla Aïcha» de Mohamed El Badaoui. Ph. Kartouch

Le film «Lalla Aïcha» laisse l’image s’exprimer plus que la parole. «Pour le moment, c’est le style que je préfère dans le cinéma. L’essentiel est que le public puisse comprendre le message par le biais de ces images et expressions. Je trouve que c’est plus intelligent si l’image peut faire passer des récits», précise El Badaoui. À travers ces images très expressives, le film raconte l’histoire de Aïcha et Aghilas qui sont mariés et parents de cinq enfants. 
Ils ont toujours survécu grâce à la pêche, jusqu’à ce que des dauphins arrivent en nombre dans les eaux côtières provoquant une grave pénurie de poissons. Dans l’incapacité de trouver de quoi continuer à nourrir leurs familles, les pêcheurs cherchent désespérément du travail, en vain... Le village se retrouve alors exposé aux fléaux de l’immigration, de la pauvreté et aussi de l’extrémisme. Mohamed El Badaoui a voulu jeter la lumière tous ces maux de la société pour tirer la sonnette d’alarme et mettre le doigt sur ce qui ne va pas, et ce grâce au remarquable jeu d’acteurs d’Angela Molina, Abdelkader Durkane, Samira El Aksi, Mohamed El Mahjouri, Aïda Folch, Mohamed Sullit et Fadel El Otmani qui ont pu camper leur rôle avec des dialogues sobres, réduit au minimum, se limitant, parfois, à l’expression des yeux et du visage. 

DNES à Tanger, O.B.

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