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L’Institut Royal des études stratégiques publie les actes des 18 rencontres organisées en 2019

Le document de 67 pages donne un aperçu sur les conclusions des différentes rencontres, à l’exclusion des brainstormings. Il reprend les conclusions exprimées lors des rencontres en question et qui sont relatives à cinq grandes thématiques.

L’Institut Royal des études stratégiques publie les actes des 18 rencontres organisées en 2019

En cette période de confinement, l’Institut Royal des études stratégiques (IRES) poursuit la cadence de ses activités et de ses publications. Ainsi, il vient de rendre public cette semaine le compte rendu des conférences et rencontres qu’il a organisées en 2019. De la sorte, cette dernière publication (Actes des rencontres organisées par l’IRES) est le fruit des idées, réflexions et analyses exprimées lors de ces rencontres. Il s’agit de 18 rencontres, dont deux conférences internationales, ayant trait aux questions nationales, aux relations extérieures du Maroc et aux questions globales. L’Afrique a aussi occupé une place importante dans les réflexions et les débats de l’Institut. «Ces rencontres ont été organisées selon la charte de confidentialité de Chatham House en vue d’offrir l’anonymat aux orateurs et d’encourager l’ouverture et le partage de l’information ainsi que l’éclosion d’idées novatrices», souligne l’IRES en présentant le contenu de ces «Actes». Le document de 67 pages donne un aperçu sur les conclusions des différentes rencontres, à l’exclusion des brainstormings, est-il précisé. De quoi s’agit-il exactement ?  Le document reprend les conclusions exprimées lors des rencontres en question et qui sont relatives à cinq grandes thématiques. Une première thématique s’attache aux questions purement nationales. Il s’agit, bien entendu, du «nouveau modèle de développement du Maroc», mais également de la problématique de «l’emploi et le développement». Ainsi, concernant ces sujets d’ordre national, le document insiste sur l’importance de gagner en compétitivité et aller vers plus d’inclusion. Outre l’importance du capital humain et le capital social, il est souligné que le renforcement du capital institutionnel conditionne, compte tenu de sa dimension transversale, l’aboutissement escompté des options prises en matière de capital immatériel. Il recommande aussi de développer le capital humain, réduire les inégalités et promouvoir la protection sociale, renforcer le capital social, promouvoir la flexibilité et assurer les qualifications sur le marché de l’emploi. Et ce tout en soulignant l’importance de réussir la transformation structurelle, l’impératif de reconsidérer le rapport de l’Homme à la nature et de rendre l’action publique efficiente. Le deuxième axe du document porte sur l’Afrique et le monde arabe en tant que profondeur stratégique du Royaume. On y analyse les enjeux de la réforme de l’Union africaine, les relations entre le Maroc et l’Afrique du Sud, l’influence iranienne en Afrique du Nord et au Sahel, la recherche scientifique et l’innovation dans le monde arabe ainsi que la gouvernance sécuritaire en Afrique.
Le troisième axe de ces «Actes» porte sur les relations extérieures et la diplomatie. Il s’agit des relations entre le Maroc et la Chine, les relations entre le Maroc et l’Union européenne, les relations entre le Maroc et les États-Unis. Le tout est complété par un volet qui essaye de répondre à la question «Quelle diplomatie du Maroc dans le cyberespace ?» Le quatrième axe de cette publication de l’IRES s’attarde sur les voies à emprunter en ce qui concerne le positionnement du Royaume du Maroc dans la mondialisation. Cet axe est traité à travers le travail réalisé s’agissant de «la réputation du Maroc dans le monde en 2019». Le dernier axe de ce document aborde, à travers la présentation de livres, des idées défendus dans deux ouvrages : «Clés de géopolitique : comprendre et anticiper le jeu des pouvoirs» de Gabriel Banon et «Les économies arabes en mouvement : un nouveau modèle de développement pour la région MENA» d’Alexandre Kateb. 

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