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L’Iresen ouvre le débat sur les défis et les opportunités de l’hydrogène vert

Le Maroc est bien décidé à renforcer son positionnement sur le secteur des énergies renouvelables. Continuant sur sa lancée, le Royaume organise le World Power-to-X Summit 2020, un carrefour pour les décideurs politiques, les leaders de l’industrie, les experts en recherche et les innovateurs mondiaux. Prévu du 1er au 3 décembre prochain, l’évènement sera l’occasion pour discuter des défis et des opportunités qu’offre l’hydrogène vert. Selon le directeur général de l’Institut de recherche en énergie solaire et énergies nouvelles (Iresen), Badr Ikken, organisateur de cet événement international, plus de 2.000 personnes ont déjà confirmé leur participation.

L’Iresen ouvre le débat sur les défis et les opportunités de l’hydrogène vert

Le secteur des énergies renouvelables connaît un développement rapide dans le monde. Le Maroc, et grâce à la Vision de S.M. le Roi Mohammed VI, s’est rapidement positionné comme acteur incontournable dans la région de la méditerranée en la matière. C’est dans ce sens que le Royaume accueille du 1er au 3 décembre prochain le World Ptx Summit. Organisé par l’Institut de recherche en énergie solaire et énergies nouvelles en partenariat avec l’Université Mohammed VI Polytechnique, sous la tutelle du ministère de l’Énergie, des mines et de l’environnement, ce conclave reviendra sur «Les défis qui restent à relever face au déploiement à grande échelle d’un marché Power-to-X régional et international basé sur l’hydrogène vert et les carburants propres», précise le patron de l’Iresen, Badr Ikken.
Dans un entretien accordé au quotidien «Le Matin», le responsable est revenu en détail sur les thématiques qui seront traitées lors de ce sommet international. Selon M. Ikken, «l’idée est de mettre en avant les activités, les avancées ainsi que les atouts du Maroc qui a été identifié comme l’un des six pays qui ont le plus grand potentiel pour devenir des exportateurs des combustibles synthétiques». Le Conclave, qui aura comme invité d’honneur l’Allemagne, sera l’occasion de revenir sur des sujets relatifs notamment à la réglementation, le marché, les aspects technologiques, le financement, le coût ainsi que l’innovation. Plus de 2.000 personnes issues d’une soixantaine de pays des cinq continents ont déjà confirmé leur participation à ce sommet international, assure le directeur général de l’Iresen. Un chiffre qui annonce déjà le succès de cette édition qui se déroulera en ligne par respect aux mesures prises pour lutter contre la propagation de la covid19.  Revenant sur les atouts du Maroc et qui l’ont placé en pole position pour devenir l’un des grands exportateurs d’hydrogène vert, Monsieur Ikken a souligné l’abondance des ressources solaires et éoliennes du Maroc ainsi que la mise en place de sites de production conformément aux hautes instructions royales. Ces sites permettent au Maroc aujourd’hui de produire de l’énergie propre 24 h/24, a-t-il précisé. La stratégie ambitieuse adoptée a permis au royaume de se doter de grandes stations solaires et de baisser le coût de production de l’éolien, confirme ce dernier qui insiste sur la grande expertise dont dispose désormais le Maroc dans ce domaine. Le responsable a fait savoir également que le Maroc compte aujourd’hui une centaine de doctorants travaillant sur des thématiques en rapport avec les énergies vertes.
Mettant en avant le partenariat liant le Maroc à l’Allemagne dans le domaine des énergies vertes, Badr Ikken a affirmé qu’un premier accord à propos de l’hydrogène vert a été signé entre les deux pays en juin dernier. Dans ce sens, le responsable a révélé que près de 13,6 millions d’euros de financement ont été mobilisés pour la mise en place d’une plateforme de recherche consacrée à l’hydrogène vert et ses dérivés. Le projet prévu au niveau de la région de «Jorf» rassemblera plusieurs partenaires marocains et internationaux. En parallèle, le Maroc souhaite encourager l’émergence d’un cluster industriel régional et permettre à des entreprises et des centres de recherches marocains de collaborer avec des partenaires européens afin d’aller vers un co-développement et une co-industrialisation qui permettra au Maroc de bien se positionner une fois ce marché a émergé, conclut le responsable. 

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