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La Route du Cœur reprend ses droits à partir du 14 mars, avec un nouveau tracé qui permettra aux équipages du Rallye Maroc Classic (RMC) de plonger dans les massifs du Haut et de l’Anti-Atlas, tout en explorant quelques merveilles du Sud marocain, comme la Palmeraie d’Aït Mansour, les Casbahs de la région d’Ouarzazate et les cols vertigineux du Grand Atlas. Retenue comme ville de départ pour la première fois de l’histoire du Rallye, Agadir accueillera donc les gentlemen drivers de l’édition 2020 et marquera le début d’un périple s’élançant de l’océan Atlantique vers les paysages arides du grand Sud. Encore une fois, les organisateurs du RMC ont limité le nombre d’équipages engagés à 30, pour conserver le caractère exclusif du Rallye et optimiser les conditions de sécurité. Des Cobra Shelby, AC Cobra, Ford Mustang, Jaguar, Alfa Romeo et autres bijoux rustiques de la mécanique des années 1960 et 1970 sillonneront le sud du Royaume à l’occasion de 6 étapes, pour un total de 1.800 km. Seul rallye de régularité pour véhicules d’époque, le Rallye Maroc Classic 2020 proposera aussi 20 épreuves de régularité, toutes sur routes ouvertes, afin de départager les 30 équipages en lice. L’objectif sera donc, encore une fois, de se rapprocher au maximum de la moyenne de vitesse annoncée par les organisateurs, l’objectif n’étant pas de franchir la ligne d’arrivée en premier. Les six villes-étapes de la Route du Cœur 2020 seront Agadir, Tata, Aït Benhaddou, Ouarzazate, Bin El Ouidane et Marrakech. Cette nouvelle boucle proposée par Cyril Neveu, promoteur du Rallye, et Aurélien Hamart, Event Manager du RMC, devrait permettre aux concurrents de profiter davantage des sublimes paysages et de la qualité des établissements hôteliers de la région, car la distance globale a été revue à la baisse afin de répondre aux attentes des «épicuriens». Enfin, le Rallye Maroc Classic a réitéré son engagement en faveur de l’association l’«Heure Joyeuse», participant ainsi à ses actions s’inscrivant dans le cadre de la lutte contre l’abandon scolaire et la mortalité infantile, entre autres. En 21 éditions, la Route du Cœur a récolté plus de 10,5 millions de dirhams pour l’«Heure Joyeuse». La traçabilité des fonds rassemblés et la transparence dans les actions entreprises par les deux acteurs ont permis de pérenniser ce partenariat, qui profite à plusieurs jeunes démunis dans plusieurs douars et régions enclavées du Maroc.
Cyril Neveu, promoteur du Rallye Maroc Classic«Le terrain de jeu est fantastique à Agadir, autour de la Vallée du Paradis»
«Nous allons faire une boucle autour d’Agadir, puisque ce terrain de jeu est fantastique autour de la Vallée du Paradis. Ensuite, nous descendrons au Sud, vers Tata que nous avons rarement visitée par le passé. Nous en profiterons pour tenir un bivouac de luxe, avec des tentes berbères. Les concurrents profiteront ainsi d’un désert de cailloux cette fois, pas un désert de sable... Nous avons aussi trouvé un parcours inédit dans l’Atlas, une nouvelle route, et nous remonterons pour finir à Bin El Ouidane, que nous avions visité il y a deux ans, mais le climat n’était pas très favorable. J’espère qu’il fera beau cette fois-ci, pour que l’on puisse profiter de ce magnifique lac. La clôture aura lieu comme toujours à Marrakech, en apothéose.»Aurélien Hamart, Event Manager«Comme le réseau routier du Maroc n’arrête pas de se développer, j’ai pu trouver de nouvelles routes dans le Haut Atlas»
«Nous avons encore tenté de proposer quelque chose de nouveau, à commencer par le départ qui se fera à partir d’Agadir, pour la première fois depuis 27 ans d’existence du Rallye Maroc Classic. Donc le départ sera l’océan Atlantique et, comme l’année dernière, la part belle sera faite au Sud. Comme le réseau routier du Maroc n’arrête pas de se développer, j’ai pu trouver de nouvelles routes dans le Haut Atlas. On ira donc tutoyer le Toubkal, à l’occasion de la quatrième étape, entre Aït Benhaddou et Ouarzazate. D’autres nouveautés sont au programme de cette édition, comme le passage à la palmeraie d’Aït Mansour qui est l’une des plus belles du Maroc, dans un lieu méconnu et oublié. Ensuite, on ira à Tata et Bin El Ouidane, à travers une nouvelle jonction vers les cascades d’Ouzoud. Une belle spéciale chronométrée y est d’ailleurs prévue.»
