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Le long métrage documentaire présent en force à la 21e édition

Le Festival national du film (FNF) qui se poursuit à Tanger jusqu’au 7 mars intègre, pour la première fois, une compétition du long métrage documentaire. Douze films sont en lice pour les Grand Prix du documentaire et du jury du documentaire de cette 21e édition.

Le long métrage documentaire présent  en force à la 21e édition
Megarama Goya accueillera le 4 mars la projection du film «Bassiri, l’acte perdu» de la réalisatrice Loubna Lyounssi.

Le public du FNF découvrira le 4 mars au Megarama Goya le film «Bassiri, l’acte perdu» de la réalisatrice Loubna Lyounssi. Durant 70 minutes, on plongera dans la vie de «Mohamed Sidi Ibrahim Bassiri», initiateur de la révolte nationaliste pacifique «Zemla» en 1970. Après un long parcours scientifique au Caire et à Damas, il rejoint le Sahara auprès des combattants. Certains parmi eux sont morts et d’autres blessés dans les combats. Les survivants témoignent de son parcours et de sa disparition dans des circonstances non encore élucidées. 

Le même jour, le FNF présentera le même jour au Megarama Goya, «Amussu» de Nadir Bouhmouch. Ce long métrage documentaire nous transportera dans la région d’Imider au sud-est du Maroc où une mine d’argent siphonne les nappes d’eau durant des décennies, asséchant les terres agricoles voisines. Face à cette situation, les villageois se rebellent pacifiquement en 2011 et ferment une canalisation portant l’eau à la mine. Huit ans plus tard, ils continuent leur résistance dans un camp de protestation devenu aujourd’hui un petit village alimenté par l’énergie solaire. 

La projection des documentaires se poursuivra le 5 mars avec «Aïn Abarbour» de Sidi Mohammed Fadel El Joumani, et «Une place sous le soleil» de Karim Aïtouna.  Le premier raconte la vie de Sidi Ali et Hebti, deux frères passionnés de fantasia qui partent à la recherche d’un cheval de race. Une quête qui se transforme en voyage de découverte et d’exploration de «Aïn Abarbour», une source située dans une oasis nommée Zraiouila. La relation entre les espaces et les personnes inspire également le réalisateur Karim Aïtouna. Il présente dans «Une place sous le soleil» la relation de marchands ambulants qui vendent des produits de contrebande à Tétouan. 

Le temps s’arrête pour eux quand ils seront expulsés. Certains pensent au pire. D’autres se constituent en association. La compétition du long métrage documentaire au 21e FNF comporte également «Al Mikhyal» d’Ahmed Bouchalga, «Amghar» de Bouchaïb El Messaoudi, «Dans tes yeux, je vois mon pays» de Kamal Hachkar, «La guerre oubliée» d’Asmae El Moudir, «Le jardin secret de Tsunami» d’Anas Ould M’hamed, «Mejmaa L’hbab» de Mohamed Chrif Tribak, «Mères» de Myriam Bakir et «Avant le déclin du jour» de Ali Essafi. 


Un jury féminin

Hind Bensary, présidente du jury de la compétition longs métrages documentaires.

Le jury de la compétition des longs métrages documentaires est 100% féminin. Et c’est Hind Bensari qui préside ce jury. Cette Casablancaise qui a grandi et étudié à Londres est autodidacte au cinéma. Elle est revenue au Maroc en 2012 pour réaliser son premier documentaire «475 : rêve de silence». Ce film a été distribué dans plus de 20 pays. En 2018, elle réalise «We could be heroes» qui remporte le Grand Prix du Festival Hot Docs à Toronto et le Grand Prix du FNF de Tanger ainsi que la mention spéciale du jury au Festival du film oriental de Genève. Hind sera accompagnée dans sa mission par l’attachée de presse cinéma et directrice artistique de festivals Jamila Ouzahir, ainsi que la productrice française Claire Chassagne.

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