Menu
Search
Mardi 16 Avril 2024
S'abonner
close
Mardi 16 Avril 2024
Menu
Search
Accueil next Monde

L’Otan dit craindre une «crise sécuritaire»

L’Otan dit craindre une «crise sécuritaire»

L’Otan doit éviter que la crise sanitaire provoquée par le Covid-19 ne mette en péril la sécurité des alliés, car les menaces «n’ont pas disparu comme par miracle», a averti mercredi son secrétaire général, Jens Stoltenberg. «Il faut s’assurer que cette crise sanitaire ne provoque pas une crise de sécurité», a affirmé Jens Stoltenberg au cours d’une conférence de presse virtuelle à la veille d’une réunion des ministres des Affaires étrangères de l’Alliance. L’Otan va devoir assumer une partie des activités de la coalition internationale contre le groupe État islamique en Irak et va réduire à 12.000 le nombre de ses effectifs en Afghanistan où «la situation demeure délicate» malgré l’accord signé entre les talibans et les États-Unis, a-t-il expliqué. «Nous veillons à prendre des mesures de prévention contre le Covid-19, mais l’Otan continue de fonctionner, car les menaces n’ont pas disparu comme par miracle», a-t-il insisté. L’Otan doit par ailleurs examiner comment mieux coordonner son soutien et son assistance aux pays de l’Alliance face à la pandémie, a-t-il annoncé. «Les capacités militaires viennent en soutien aux efforts civils. Elles aident pour les contrôles aux frontières, pour les transports de moyens médicaux, pour les opérations de désinfection», a-t-il souligné. «Les Alliés déterminent individuellement les moyens dont ils ont besoin et sollicitent une aide des autres pays via le Centre de coordination de la réponse aux crises humanitaires de l’Otan», a-t-il rappelé. La Turquie a ainsi acheminé mercredi de l’aide médicale à l’Italie et à l’Espagne avec un avion-cargo militaire. Une demande de l’Espagne a reçu une réponse de la République tchèque. «L’Alliance doit réfléchir comment utiliser ses capacités de manière plus efficace et plus rapide», a souhaité Jens Stoltenberg. «Il appartient à chaque pays de déterminer de quelle aide il a besoin», a-t-il insisté en réponse à une question sur les soutiens très médiatisés apportés par la Chine et la Russie. «Cette crise est internationale, il faut s’aider les uns les autres», a-t-il conclu. 

Lisez nos e-Papers