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L’UMFP lance un cri d’alarme, la FRMF et la LNFP restent indifférentes

L’Union marocaine des footballeurs professionnels (UMFP) pousse un cri d’alarme quant à la situation des joueurs de la Botola D1 et D2 qui n’ont pas été payés par leur clubs, alors que tout le monde est confiné chez lui. Selon les chiffres de l’UMFP, 80% des joueurs professionnels n’ont pas reçu leur salaire du mois de mars. D’autres n’ont pas vu un centime depuis le mois de février, sans parler des joueurs amateurs, du football féminin ou des joueurs africains.

L’UMFP lance un cri d’alarme, la FRMF et la LNFP restent indifférentes
Le club de Chabab Rif Al Hoceïma a demandé à ses joueurs et aux membres du staff technique de quitter les logements qu’il leur loue.

L’UMFP a annoncé via un communiqué publié mardi sa solidarité avec l’ensemble des joueurs et joueuses de football impactés financièrement par la crise sanitaire du coronavirus qui touche le Maroc et qui a engendré l’arrêt de l’ensemble des compétitions. Elle appelle les clubs à honorer leurs engagements avec les joueurs, conformément aux lois en vigueur dans le football professionnel.
Pendant ce temps, la FRMF et la Ligue professionnelle sont aux abonnés absents, comme si elles n’étaient pas concernées par la souffrance des acteurs du football. Selon les estimations de l’UMFP, environ 80% des joueurs évoluant en Botola D1 et D2 n’ont pas perçu leur salaire du mois de mars. Seuls les clubs du Fath de Rabat, de l’AS FAR, du Raja de Casablanca et avec un degré moindre le WAC (certains joueurs n’ont pas été payés) ont versé les salaires du mois dernier à leur joueurs.
Pis encore, la même source assure qu’il y a des joueurs dans les deux divisions qui n’ont pas reçu leur salaire depuis le mois de février. Les joueurs d’une troisième catégorie, à savoir le football amateur et le football féminin, sont complètement laissés sur le carreau, sans parler des footballeurs africains. Ces joueurs, qui vivent loin de chez eux, sont dans une détresse totale.
Face à cette situation sociale très inquiétante, la Fédération Royale marocaine de football a avalé sa langue. Aucun rappel à l’ordre des clubs mauvais payeurs de la part de l’instance de tutelle. Le dernier communiqué publié sur son site Internet remonte au 6 avril. Aucune communication sur les scenarii possibles pour le reste de la saison. Idem pour la Ligue professionnelle qui observe un silence radio depuis le début de la crise sanitaire. Pourtant, les clubs professionnels ne respectent ni les lois en vigueur ni les contrats signés avec les joueurs.

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