Menu
Search
Samedi 27 Avril 2024
S'abonner
close
Samedi 27 Avril 2024
Menu
Search
Accueil next Sports

Malgré les absences et la mauvaise préparation, le Raja met le cap sur le Caire pour disputer la demi-finale

Privé de son gardien titulaire Anas Zniti et des latéraux Abdeljalil Jbira et Mohamed Douik, toujours positifs au coronavirus, le Raja de Casablanca a mis les voiles lundi pour Le Caire. Les hommes de Jamal Sellami devront également faire sans leur médecin, leur préparateur physique et leur chargé de matériel. La difficulté est pourtant l’une des plus grandes motivations des Verts.

Malgré les absences et la mauvaise préparation, le Raja met le cap sur le Caire pour disputer  la demi-finale

Le compte à rebours est enfin enclenché. Après deux reports, la demi-finale retour de la Ligue des champions entre le Zamalek et le Raja est lancée. Les Verts, touchés de plein fouet par la pandémie, ont mis les voiles lundi en direction du Caire, où les attend le match le plus important de cette année singulière et certainement l’une des rencontres qui comptera dans l’histoire du club, mais aussi de chaque joueur, entraîneur et supporter. En plus d’avoir concédé la défaite au match aller sur un but d’Achraf Bencharki, le champion du Maroc a rencontré toutes sortes de difficultés, aboutissant à une préparation presque nulle du match retour.
D’abord, les nombreux cas positifs au coronavirus qui se sont succédé la veille et le lendemain de la manche aller. Les Verts enchainaient les tests, les résultats et les communiqués informant du nombre de positifs et de remis. Au total, 17 joueurs ont été atteints et certains n’en sont pas encore guéris, à l’image de Mohamed Douik, Abdeljalil Jbira et surtout Anas Zniti, le gardien titulaire des Verts, qui aurait été testé dimanche soir, avant de devoir déclarer forfait une bonne fois pour toutes.

Au bon souvenir de la «fraternité arabe»
On parle aussi d’un staff technique et médical décimé. Le Raja débarque au Caire sans son médecin, son préparateur physique et son chargé de matériel. Difficile pour Jamal Sellami et ses hommes de se préparer dans la sérénité. Mais dans le football, il existe des équipes qui vivent de l’exercice de la foi. Le Raja porte bien son nom et les faits historiques le rappellent, au grand dam de l’adversaire de mercredi soir. Il y a 15 ans, presque jour pour jour, le Raja giflait le Zamalek en Coupe arabe des clubs champions en lui mettant trois buts au Caire, après avoir perdu le match aller à Rabat (0-2). Une rencontre inscrite dans la légende du club casablancais, écrite par les Alloudi, Iajour, Maiga et validée par un jeune entraîneur, qui venait à peine de raccrocher ses crampons d’international… Jamal Sellami. Bizarrement, cette année-là marquait la dernière apparition du Raja dans une phase avancée de la Ligue des champions africaine. «Notre objectif est de relier le passé de ce grand club avec son présent», déclarait Sellami lors de sa nomination, il y a tout juste un an. Mercredi, il a l’occasion de prouver une nouvelle fois que ces paroles étaient prémonitoires. 

Lisez nos e-Papers