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«Maliko», une opération anti-terroriste pour rétablir l’autorité de l’État sur l’ensemble du territoire

Pour rétablir l’autorité de l’État sur l’ensemble du territoire national et assurer la sécurité des personnes et de leurs biens, le Mali, confronté à la persistance des attaques armées, vient d’initier l’opération anti-terroriste «Maliko» à travers un décret du Président de la République.

«Maliko», une opération anti-terroriste pour  rétablir l’autorité de l’État sur l’ensemble du territoire

En dépit des efforts immenses déployés par l’État, le nord et le centre du Mali sont particulièrement en proie à une dégradation sécuritaire et une propagation de la spirale de violences et de tueries. L’opération «Maliko» vise à rétablir l’État dans ses fonctions régaliennes en s’appuyant sur l’action des forces armées et de sécurité, soutenue et accompagnée par 
une administration publique disponible et performante afin de répondre aux aspirations du peuple malien. 
«Maliko» qui prend en compte la coopération transfrontalière, régionale et internationale, a pour objectif d’enrayer les menaces terroristes et criminelles, restaurer l’état de droit et réinstaller l’administration publique et les populations déplacées. Cette opération couvre l’intégralité des régions de Gao, Kidal, Tombouctou, Taoudéni, Ménaka, Mopti et Ségou. Le chef d’état-major général des Armées est le commandant de l’opération Maliko. Les forces engagées sur les théâtres sont commandées respectivement par des officiers généraux ou supérieurs qui prennent le titre de «Commandant du théâtre» qui sont nommés par décret du président de la République sur proposition du chef d’état-major général des Armées. 
Selon le colonel-major Diarran Koné, directeur de l’information et des relations publiques des armées (DIRPA), l’opération «Maliko» a débuté dans les régions concernées, puisque le décret l’instituant avait un effet immédiat, après l’abrogation de toutes dispositions antérieures contraires.
Dans le sillage du lancement de cette opération, le Premier ministre malien, Boubou Cissé, avait annoncé le recrutement de 10.000 hommes pour renforcer la présence des Forces armées maliennes sur l’ensemble du territoire, dans le cadre du nouveau concept opérationnel adopté par le Conseil supérieur de la défense. «Maliko» se déroule alors que l’armée est rentrée jeudi dernier à Kidal (nord), ville symbole d’où elle était absente depuis des années et où son retour est censé manifester le rétablissement de la souveraineté de l’État sur le territoire. 
L’armée malienne n’avait pas repris pied dans cette ville, depuis des combats en mai 2014 pendant une visite du Premier ministre de l’époque, Moussa Mara, qui s’étaient soldés par sa lourde défaite. Le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU au Mali et chef de la 
Minusma, Mahamat Saleh Annadif, a déclaré que l’arrivée des premières unités de l’armée reconstituée à Kidal est une «avancée majeure dans la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation».

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