Les pays du continent ont célébré lundi la Journée de l’Afrique. Ce rendez-vous annuel est une occasion propice de mettre en avant l’engagement fort du Maroc qui a fait de la coopération Sud-Sud un vecteur de l’émergence d’une Afrique nouvelle, confiante en ses potentialités et ouverte sur l’avenir. Erigée en axe prioritaire de la diplomatie marocaine, la politique africaine du Royaume se veut en effet intégrée et multidimensionnelle.
Dans cet esprit, le Souverain a entrepris nombre d’initiatives ayant permis de concrétiser la Volonté Royale de gagner le pari d’édification d’une Afrique forte, apaisée, prospère et solidaire. Il s’est engagé de manière résolue dans les efforts menés pour relever les grands défis auxquels fait face le continent. De la gestion des flux migratoires à la lutte contre l’extrémisme et le terrorisme, et du renforcement de la sécurité alimentaire et énergétique à la préservation de l’environnement, en passant par la qualification du capital humain et l’amélioration de la compétitivité économique, S.M. le Roi n’hésitait pas à mettre l’expertise, le savoir-faire, mais aussi le rayonnement du Royaume au service des pays africains frères et amis.
Rappelons-nous que le Maroc avait promu, lors de la COP 22 tenue en novembre 2016 à Marrakech, l’Initiative pour l’adaptation de l’agriculture africaine au changement climatique, dite «Initiative Triple A», qui constitue une réponse innovante et extrêmement concrète aux défis communs posés par les changements climatiques. Cette initiative, qui a été saluée par nombre de pays du continent, vise à lever un financement plus important au profit de l’adaptation de la petite agriculture africaine et à accompagner la structuration et l’accélération de projets agricoles, en s’appuyant sur quatre programmes, à savoir la gestion rationalisée des sols, la maîtrise durable de l’eau agricole, la gestion des risques climatiques et le financement solidaire des petits porteurs de projets.
S’agissant de la question migratoire, le Maroc, sous la conduite de S.M. le Roi Mohammed VI, a toujours défendu une vision africaine. Dans un discours adressé le 3 juillets au 29e Sommet des Chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine, le Souverain a insisté sur la nécessité de «modifier nos perceptions face à la migration, de l’aborder, non comme une contrainte ou une menace, mais comme une force positive». Six mois plus tard, dans un message au 30e Sommet de l’Union, à Addis-Abeba, Il a présenté les grandes lignes de l’«Agenda africain pour la migration». Véritable feuille de route, cet Agenda repose principalement sur une coordination sous-régionale, une perspective continentale et un partenariat international. Conçu selon une approche inclusive et participative, cet Agenda est le fruit d’intenses concertations que le Souverain a menées avec de nombreux Chefs d’État africains.Par ailleurs, partant de sa conviction que le changement climatique constitue une menace sur le développement, la paix et la sécurité de l’Afrique, le Maroc, pays hôte de la COP 22, a tenu à opérationnaliser l’Accord de Paris, à travers une COP de l’action qui a placé les préoccupations de l’Afrique au cœur des discussions. Le Souverain a en effet saisi l’occasion de ce rendez-vous climatique mondial pour convoquer le premier «Sommet africain de l’action», en présence de 41 Chefs d’État et de gouvernement africains. À l’initiative de S.M. le Roi, ce Sommet a décidé d’accorder la priorité au développement du Sahel et en particulier du Bassin du Lac Tchad, des États insulaires et du Bassin du fleuve Congo.
Autre expression de la singularité du modèle de coopération développé par le Maroc : la lutte contre les menaces sécuritaires. Le Royaume a ainsi mis son expertise en matière de lutte contre le terrorisme au service de nombre de pays qui ont bénéficié de son approche dont l’efficacité est reconnue mondialement. Et comme l’offre marocaine se veut globale et intégrée, l’Institut Mohammed VI de formation des imams, mourchidines et mourchidates accueille des centaines d’étudiants africains, qui bénéficient de formations les préparant à être des acteurs qui prônent un islam modéré et tolérant et par conséquent à combattre le radicalisme violent qui ne cesse de s’accentuer, notamment dans la région du Sahel. Il en est de même de la Fondation Mohammed VI des oulémas africains dont la création constitue à juste titre la parfaite illustration du leadership spirituel de S.M. le Roi en Afrique.Cette Initiative Royale, portée par une volonté sincère de promouvoir un Islam tolérant, ouvert et authentique, vise également à apporter des réponses efficaces aux menaces qui pèsent sur le continent, notamment la montée de l’extrémisme et l’instrumentalisation de l’Islam à des fins idéologiques et politiques. Le Royaume s’est en outre engagé dans de nombreuses opérations de maintien de la paix ou encore dans des médiations en Afrique. Pas moins de 1.600 Casques bleus marocains sont actuellement en service sous le drapeau de l’ONU dans les missions de maintien de la paix en République centrafricaine (Minusca) et en République démocratique du Congo (Monusco).
Autant d’initiatives, de projets et de partenariats qui convergent pour donner corps à un véritable modèle innovant de coopération Sud-Sud fondé sur l’échange de connaissances, de compétences, d’expertises et de ressources. Et c’est le modèle que préconise Sa Majesté le Roi Mohammed VI pour l’émergence d’une Afrique nouvelle, confiante en ses potentialités et ouverte sur l’avenir.S.M le Roi propose le lancement d’une initiative visant à accompagner les pays africains dans la gestion de la pandémie
L’Afrique célèbre cette année sa Journée mondiale dans un contexte marqué par la pandémie du coronavirus. Dans ce contexte, le Maroc a encore une fois prouvé, de manière irréfutable, que son engagement en faveur de la stabilité et du développement du continent n’est pas qu’un simple slogan, mais une question de principe et de vision qui participe de la communauté de destin. L’initiative de S.M. le Roi Mohammed VI visant à faire face à la pandémie du coronavirus dans le continent africain est un exemple particulièrement éloquent à cet égard. Le Souverain avait en effet proposé le lancement d’une initiative de Chefs d’État africains visant à établir un cadre opérationnel afin d’accompagner les pays africains dans leurs différentes phases de gestion de la pandémie. «Il s’agit d’une initiative pragmatique et orientée vers l’action, permettant un partage d’expériences et de bonnes pratiques, pour faire face à l’impact sanitaire, économique et social de la pandémie».
