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Le Maroc, deuxième pays bénéficiaire de la région MENA en 2020

Face à plusieurs chocs économiques, engendrés notamment par la pandémie du Covid-19, la Banque mondiale a apporté un soutien exceptionnel de 3,6 milliards de dollars aux pays de la région MENA sur l’exercice 2020. Près d’un tiers de ce montant est allé au Maroc, soit 1,12 milliard de dollars, dont 500 millions en faveur de l’inclusion numérique et financière.

Le Maroc, deuxième pays bénéficiaire de la région MENA en 2020
«La Banque s’efforce aussi d’aider les pays à engager des réformes mettant l’accent sur la transparence, la concurrence loyale et la bonne gouvernance pour faire de la région MENA une zone propice aux affaires et attirer les investissements nécessaires pour créer des emplois en faveur des jeunes et des femmes.»

La Banque mondiale apporte un soutien exceptionnel à la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA). Face à plusieurs chocs économiques, engendrés notamment par la pandémie du Covid-19 et l’effondrement des cours du pétrole (pour les pays exportateurs), l’institution de Bretton Woods a mobilisé 3,6 milliards de dollars pour les pays de la région durant l’année fiscale 2020 (exercice clos le 30 juin). L’Égypte et le Maroc en sont les principaux pays bénéficiaires.
En faveur du Maroc, la Banque a mobilisé 1,12 milliard de dollars, dont 500 millions pour l’inclusion numérique et financière et 48 millions pour la gestion des effets du coronavirus. Ces deux prêts ont été approuvés en juin dernier. S’y ajoutent un financement de 275 millions de dollars validés en décembre 2019 pour la gestion des risques de catastrophes et 300 millions accordés en novembre dernier en faveur du renforcement de la performance des municipalités. 
Globalement au niveau de la région MENA, les nouveaux engagements de la Banque mondiale sur l’exercice clos le 30 juin se sont composés de 3,4 milliards de dollars alloués par la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD), qui soutient les pays à revenu intermédiaire, et de 202,9 millions alloués par l’Association internationale de développement (IDA), le fonds de la Banque mondiale dédié aux pays les plus pauvres. La Palestine a, en outre, bénéficié de 103 millions de dollars de dons. Cette enveloppe globale finance 22 nouvelles opérations à travers la région, dont une bonne partie porte sur le secteur de la santé.
Pour l’institution, les graves pertes humaines et économiques infligées par la pandémie du Covid-19, combinées à plusieurs autres, viennent mettre en péril nombre de gains de développement obtenus de haute lutte dans la région MENA ces dernières années. «C’est précisément dans de telles circonstances que la Banque mondiale doit jouer un rôle indispensable, afin non seulement d’appuyer le développement social et économique en portant une attention particulière à la jeunesse et au capital humain, mais aussi de promouvoir la stabilité régionale et mondiale», souligne Ferid Belhaj, vice-président de la Banque mondiale pour la région MENA.
Outre la santé, la Banque a approuvé des projets concernant l’éducation et le capital humain. Selon les travaux de la Banque mondiale, le PIB par travailleur dans la région MENA pourrait être deux fois plus élevé si les enfants bénéficiaient de conditions de santé optimales et d’une scolarisation complète.
«La Banque s’efforce aussi d’aider les pays à engager des réformes mettant l’accent sur la transparence, la concurrence loyale et la bonne gouvernance pour faire de la région MENA une zone propice aux affaires et attirer les investissements nécessaires pour créer des emplois en faveur des jeunes et des femmes.»
Actuellement, le portefeuille de projets de la Banque mondiale pour la région MENA s’élève à environ 20 milliards de dollars. 

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