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Le Maroc parmi les gros clients de la Turquie

Le Maroc parmi les gros clients  de la Turquie
Depuis la crise sanitaire, le secteur automobile n’est plus le premier exportateur de Turquie.

Le Maroc figure parmi les gros clients des équipementiers automobiles turcs. Sur les huit premiers mois de l’année, cette industrie a exporté pour un peu plus de 100 millions de dollars, selon l’agence de presse turque Anadole. Le Royaume est au même niveau que d’autres clients de la Turquie tels que la Pologne, la Slovénie, la Belgique et les Pays-Bas. Autre pays arabe considéré comme client important de la Turquie : les Émirats arabes unis qui ont réceptionné 36,781 millions de dollars de livraisons issus des équipementiers automobiles turcs, en hausse de 17,68% sur un an. L’Europe ressort comme la première destination des produits turcs dédiés à l’industrie automobile. Et c’est l’Allemagne qui arrive en tête des pays importateurs en absorbant, à elle seule, 21,93% des exportations turques sur ce segment et qui se sont élevées à 5,535 milliards de dollars sur la période. Sur les huit premiers mois de l’année, la Turquie y a exporté 1,214 milliard de dollars de produits, principalement des pièces détachées. L’Italie occupe la deuxième place du podium, avec 311,67 millions de dollars d’importations. Le Top 3 est complété par la Roumaine qui a acheté pour 307,232 millions de dollars d’équipements automobiles turcs à fin août. Sur le continent américain, les États-Unis ont acheté pour 287,87 millions de dollars. Selon l’Association des exportateurs turcs de l’industrie automobile (OIB), l’épidémie du coronavirus a affecté les exportations de l’industrie automobile turque ainsi que ses activités de maintenance et de réparation dans les usines. Résultat : une baisse des exportations de 11% en août par rapport au même mois de l’année dernière. 

Le secteur n’est, par ailleurs, plus le premier exportateur du pays, comme c’est le cas pour le Maroc. L’automobile s’est, en effet, fait doubler par le secteur agroalimentaire, comme l’indique l’Office des changes. 

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