Le Matin : «Houria». Pourquoi le choix de ce titre pour votre récent single ?
Comment avez-vous vécu cette expérience ? Êtes-vous satisfaite du résultat ?
Je ne suis jamais satisfaite du résultat ! (Rires). C’est très difficile d’être satisfait par une œuvre. En ce qui me concerne, il y a toujours quelque chose à améliorer, à rajouter, à peaufiner. Je suis très perfectionniste, mais j’essaie de me soigner. C’est sûrement pour cela que mes chansons mettent du temps à voir le jour. Mais généralement, quand je sens qu’une chanson me touche, que j’ai dis ce que j’avais à dire, je la laisse en paix. Je laisse ma chanson faire son bout de chemin. Et si elle peut toucher quelqu’un d’autre, c’est le bonheur absolu.De qui étiez-vous entourée pour la création de cette nouvelle chanson ?
Généralement, quand je crée, je suis seule. Ma guitare et moi. Pour la jouer sur scène, les musiciens doivent se l’approprier, ajouter leur touche. Mon luthiste, le brillant Zakaria Masrour, y a ajouté sa ligne de 3oud, qui a donné à la chanson une autre dimension. Et puis s’est ajoutée une basse, un clavier, une guitare, une batterie. En plus de la touche marocaine, orientale, je voulais un crescendo dans l’intensité, comme une tension tout au long de la chanson. Comme la chanson est sur 4 accords, il fallait des nuances. La chanson a pris forme sur scène pendant des années, presque 4 ans, avant de l’enregistrer au Studio Hiba, avec des musiciens de talent : Ayoub Harti, Taha Sehaqi, Kamal Roufi et Salim Ammor.