Les derniers développements dans la question du Sahara marocain révèlent un changement qualitatif dans le traitement de ce différend régional artificiel, a affirmé mercredi l’ambassadeur du Maroc à Beyrouth, M’hamed Grine. Ces développements représentent une «avancée majeure qui devrait effectivement conduire à résoudre cette question qui a perduré», souligne M. Grine dans un article publié par le journal électronique libanais «Al Sharq». Le diplomate a soutenu que «les souffrances de la population sahraouie séquestrée dans les camps de Tindouf continuent depuis plus de quatre décennies, pour des visées expansionnistes qui ont trouvé dans le contexte de la guerre froide un terreau fertile pour leur épanouissement». Le reconnaissance par les États-Unis d’Amérique de la souveraineté du Royaume du Maroc sur l’ensemble du Sahara marocain, qui a fait l’objet d’un décret présidentiel publié dans le Registre féderal américain, constitue un soutien explicite à la position marocaine et un tournant majeur pour cette question, couronnant ainsi des concertations qui ont duré deux ans et demi entre Sa Majesté le Roi
