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«La mise en œuvre des dispositifs d’hygiène et de sécurité nous a coûté plusieurs millions de DH»

«La mise en œuvre des dispositifs d’hygiène et de sécurité nous  a coûté plusieurs millions de DH»
Jean-Philippe Talec.

À l’approche de la levée du confinement, bon nombre d’entreprises se préparent à une reprise d’activité. Ce n’est pas le cas des groupes bancaires marocains dont l’activité n’a pas été interrompue. «Nous avons continué à mobiliser nos équipes et nos moyens afin d’accompagner nos clients et contribuer ainsi à préserver l’intérêt national en soutenant le pays en cette période difficile», déclare au «Matin» Jean-Philippe Talec, Chief Operating Officer de Société Générale Maroc. En effet, depuis le début de la crise sanitaire, le groupe bancaire a mis en place une batterie de mesures pour assurer la sécurité et la santé de ses 4.000 collaborateurs ainsi que ses clients. «Nous sommes entrés de plein fouet dans la gestion de cette crise sanitaire sans précédent et cela nous a amené à réagir et nous adapter très rapidement, de façon agile et pragmatique», assure le COO. Et pour mener à bien sa mission, le groupe a, très vite, activé son Plan de continuité de l’activité (PCA), tout en «focalisant en premier lieu sur le maintien des activités vitales et critiques de la banque». Société Générale Maroc a ainsi adapté l’organisation des services selon les spécificités de chaque activité, notamment par l’instauration de shifts d’équipe pour dé-densifier les plateaux de bureaux. Et ce n’est pas tout. «Nous avons, très tôt, déployé des règles strictes d’hygiène et de sécurité comme la distanciation sociale, les gestes barrières, la suspension des réunions et des déplacements, et nous les avons renforcées selon l’évolution des recommandations des autorités sanitaires par le port du masque, notamment», poursuit Jean-Philippe Talec. Tout cela a un prix. «La mise en œuvre des dispositifs d’hygiène et de sécurité a engendré un coût très important, qui se chiffre à plusieurs millions de dirhams. C’est un coût sur lequel nous ne pouvons transiger, s’agissant de préserver avant tout la santé et la sécurité et de nos collaborateurs et de nos clients». À cet investissement s’ajoutent les coûts induits (montée en charge des outils de travail à distance, gestion des projets pour la prise en charge des mesures de soutien, etc.) et les coûts indirects de la crise. 

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