Mobilisation des enseignants pour le concours commun d’accès aux Facultés de médecine

Le déroulement et la manière dont a été organisé le concours commun d’accès aux Facultés de médecine, de pharmacie et de médecine dentaire ont constitué un grand succès. D’autant plus que cette opération a eu lieu, mercredi, dans des conditions difficiles en raison des circonstances de crise pandémique ainsi qu’on raison du nombre des candidats qui a presque doublé par rapport aux années précédentes.
En effet, le nombre de candidats a augmenté passant de 35.000 pour la saison universitaire précédente à 56.000 candidats cette année, le seuil de sélection ayant été ramené à 12/20. Justement, sur les 72.532 inscrits sur la plateforme électronique «www.concoursmed.ma», 56.600 candidats ont été retenus pour participer au concours. Selon le ministre de l’Éducation nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Saaïd Amzazi, c’est une nouvelle approche qui a été adoptée pour la gestion de l’accès aux Facultés de médecine, de pharmacie et de médecine dentaire au titre de l’année universitaire 2020-2021. «Cela a lieu à travers l’organisation d’un concours commun à l’échelle nationale, au lieu de 11 concours qui se tenaient habituellement auparavant, et ce afin d’assurer l’égalité des chances entre tous les candidats», explique-t-il.
Il est à souligner à cet égard que quelque 88 centres de concours ont été mis en place, mercredi, dans 42 préfectures et provinces du Royaume. Cette opération a pour but de rapprocher les centres d’examen des lieux de résidence des candidats, au vu des circonstances exceptionnelles actuelles liées aux répercussions de la pandémie du Covid-19 qui nécessite de réduire les déplacements entre les différentes régions.
L’Université Hassan II de Casablanca a abrité, à elle seule, quelque 28 centres d’examens où se sont présentés 12.301 candidats. Aussi, sur les 4.000 enseignants mobilisés au niveau national pour réussir cette échéance, l’Université Hassan II a mobilisé, à elle seule, 1.000 enseignants, souligne la présidente de l’Université, Awatif Hayar. Elle a expliqué que le concours s’est déroulé dans de bonnes conditions pédagogiques et aussi en termes de mesures sanitaires et de sécurité préconisées. «Ce concours constitue une première en termes d’organisation qui a tablé sur la numérisation. Nous avons aussi distribué des masques à l’ensemble des candidats. Des masques qui sont d’ailleurs le pur produit des laboratoires de recherche de l’Université», a-t-elle déclaré.
Pour sa part, le doyen de la Faculté des sciences juridiques économiques et sociales de Aïn Chock, qui a abrité le plus grands nombre de candidats par rapport aux autres centres (quelque 1.748 candidats), a souligné l’importance de ce concours qui a mobilisé, a-t-il déclaré, un staff de 165 enseignants. Par ailleurs, selon lui, «ce concours a été une opération assez sensible qui a permis à la Faculté de droit de participer à cette opération d’envergure nationale. Cela nous a aussi permis d’entamer les préparatifs pour les examens que va connaître notre établissement au cours de la première moitié du mois de septembre. Nous avons eu une importante expérience sur le plan organisationnel et logistique ainsi qu’en termes de sécurité sanitaire, ce qui va nous aider à organiser prochainement nos examens dans de bonnes conditions», précise-t-il. En effet, la Faculté des sciences juridiques économiques et sociales de Aïn Chock prévoit une série d’examens au profit de 27.262 étudiants, notamment au profit de 24.000 étudiants inscrits en licence qui devront passer leurs examens en septembre prochain.