La presse nationale a perdu le 17 septembre un de ses grands noms. Le journaliste et académicien Mohamed Talal est décédé à Casablanca à l’âge de 75 ans après un long combat avec la maladie. Ce militant dans le domaine de la presse est parmi les fondateurs de l’Institut supérieur de l’information et de la communication (ISIC) de Rabat. Il y a occupé le poste d’enseignant et de directeur des études. Feu Mohamed Talal à fondé en 2001 l’Institut supérieur du journalisme et de la communication (ISJC) à Casablanca.
Le défunt a fait de la formation journalistique selon les normes son cheval de bataille. Il insistait sur l’éthique de la profession et l’importance de la culture générale pour les journalistes. Feu Mohamed Talal a enseigné la communication ainsi que l’histoire de la presse nationale et internationale. Pour lui, la sociologie, la pensée politique, le droit constitutionnel, les institutions politiques, le droit des médias... sont des notions importantes à acquérir par le journaliste autant que les basiques du travail journalistique. Le défunt a défendu les principes et fondements du journalisme. Il a formé plusieurs générations de journalistes marocains, arabes et africains qui travaillent sur le niveau national et international. Ses cours ont été donnés au Maroc mais aussi aux Émirats arabes unis, Irak, Tunisie, Égypte et bien d’autres pays arabes.
Feu Mohamed Talal a fait ses études à l’École supérieure de journalisme en Algérie. Il a aussi suivi sa passion d’apprendre et de partager les connaissances dans d’autres pays arabes. Il a un doctorat d’État en sciences de la communication. Le défunt a été professeur à la Faculté de droit et des sciences économiques et sociales à l’Université Hassan II à Casablanca. Il a aussi présidé l’Union marocaine des recherches en communication. Il a fait plusieurs missions pour des organisations internationales comme l’ONU et l’Unesco.
Le défunt Dr Talal a tissé un important réseau de contact au niveau national et arabe. Parmi ses amitiés de longue date, des grands noms de la scène politique marocaine. Feu Mohamed Talal avait toujours des histoires et des vérités historiques à raconter avec son style simple et ses anecdotes riches de messages. Il a publié différents livres et recherches considérés aujourd’hui comme des repères dans l’histoire du journalisme et de la communication au Maroc. Le défunt était aussi un époux bienveillant et un père aimant qui consacrait beaucoup de temps et d’attention à ses quatres enfants.
Mohamed Talal n’est plus
Nadia Ouiddar
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18 Septembre 2020
À 18:24