En bon spécialiste de la guerre des nerfs, Moïse Katumbi, président du TP Mazembe, a déjà donné le coup d’envoi, dès lundi 2 mars, de la rencontre des quarts de finale-retour de la Ligue des champions face au Raja de Casablanca. Dans un message vidéo publié sur le site officiel du club, Katumbi a adressé un message fort à ses joueurs et à son public dans lequel il disait que «le TPM a perdu une bataille, mais pas la guerre et que l’impossible n’est pas Mazembe». Ce message fort de mobilisation tourne en boucle sur la chaîne du club. Katumbi a également invité les supporters du club à venir soutenir leur équipe en masse samedi.
Toute cette ambiance présage d’une rencontre hyper difficile pour le Raja, appelé à redoubler d’efforts pour faire avorter les plans de Katumbi et de son équipe. En plus de ce discours mobilisateur de Katumbi, le jugement de la FIFA à l’encontre de Ben Malango planera également sur ce match. Sommé par la FIFA de verser la somme de 296.996 dollars américains à son ancien club, l’attaquant des Verts voudra sûrement faire payer cette décision Corbeaux, d’autant qu’il a toujours clamé que son contrat avait expiré.
Un moral gonflé à bloc
Vainqueur au match-aller (2-0), le Raja est, certes, en ballotage favorable, mais sait pertinemment que rien n’est encore joué. Les hommes de Jamal Sellami sont donc prévenus. Ils doivent rééditer le même exploit qu’au match-aller ou dire adieu à la plus prestigieuse des compétitions africaines. Le Raja, qui s’est envolé jeudi pour Lubumbashi par un vol spécial, devait arriver le même jour vers le coup de 17 h 55. Les joueurs et le staff prendront leurs quartiers à l’hôtel Pullman Grand Caravia. Ce n’est qu’aujourd’hui vendredi qu’ils s’entraîneront au stade Kamalondo à 14 h. Avant leur départ, le comité du club, à sa tête le président Ziyat, a dîné avec les joueurs et les a exhorté à mouiller le maillot à Lubumbashi. Privé de Omar Boutayeb et Abderrahim Echachakir, blessés au match aller, le Raja est déterminé à livrer un grand match face aux Corbeaux et à décrocher le billet de la qualification au dernier carré à Lubumbashi. Une mission qui s’annonce difficile, mais pas impossible. Jamal Sellami devra trouver la formule tactique adéquate pour museler les hommes de Pamphile Mihayo. Ces derniers ne parlent depuis le match-aller que de la remontada historique face aux Aigles verts. Les Verts sont donc prévenus, d’autant plus que le match se jouera dans un stade en ébullition et acquis à 100% à la cause des Corbeaux.