Riches en nutriments, économiquement accessibles, aident à rétablir le fonctionnement des écosystèmes, optimisent l’emploi d’engrais, enrichissent la biodiversité agricole et augmentent la résilience au changement climatique... autant d’arguments retenus par la FAO pour instaurer le 10 février de chaque année Journée internationale des légumineuses. Des cultures comme le haricot, les lentilles, les fèves, les petits pois ou encore la luzerne utilisée pour l’alimentation du bétail enrichissent les sols en azote grâce aux nodules se trouvant dans leurs racines ce qui réduit les apports d’engrais chimiques. La part de l’azote, un des éléments limitant de la croissance d’une plante, provenant des nodules varie de 30 à 100% des besoins en cet élément.
Au Maroc, la superficie réservée aux légumineuses est concentrée à 90% dans les zones du Saïss, le Rif, le Gharb et la Chaouia. La production moyenne annuelle est d’à peine 3,2 millions de quintaux, et le rendement moyen à l’hectare est de seulement 8 quintaux. La sole des légumineuses est constituée à hauteur de 48% de fèves, 19% de pois chiche, 12% de lentilles et 11% de petits pois. Selon le portail agricole du Crédit Agricole du Maroc, la fève reste la principale culture de légumineuse au Maroc, avec une part qui dépasse souvent les 60% de la production totale. Les Marocains consomment en moyenne 8 kilogrammes par habitant et par an.
Le monde célèbre aujourd’hui la Journée des légumineuses
Samir Benmalek
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09 Février 2020
À 15:02