Le Kawkab de Marrakech est plus que dans le rouge au niveau économique et sportif. Interpellé par la situation que vit son club de cœur comme il aime à le qualifier, Hadji a réussi à trouver d’éventuels repreneurs du club. Seulement, dit-il, le projet a foiré en raison des énormes difficultés rencontrées en cours de route. Suite à cela, il a préféré abandonner ce projet. «Je voulais vraiment aider le KACM et en faire un club phare. Je voulais aider ma ville et le club que j’aime beaucoup. Il y avait une bonne opportunité. Les investisseurs voulaient prendre au minimum le club jusqu’en 2030, mais pour ce faire, il fallait régler un certain nombre de questions, mais ça s’est pas fait. Je préfère donc me retirer, parce que je m’aperçois que je suis en train de perdre du temps. Ça me faisait mal de voir le KACM dans la situation où il est maintenant, alors que c’est un club avec une histoire et un palmarès. Je lui souhaite bon vent et j’espère qu’il retrouvera vite sa place parmi les clubs de l’élite», a regretté l’ancien international marocain.
Le KACM nie tout en bloc
Pour le club, il n’y a aucune volonté de vente. Dans un communiqué, le KACM assure qu’il n’y a aucun projet de vente du club. «Ceux qui véhiculent ces rumeurs cherchent à se faire une place au sein du club». Et de poursuivre que le club est loin de tout projet d’investissement parce qu’il n’a pas encore homologué ses statuts en conformité avec les dispositions de la loi 30-09 relative à l’éducation physique et au sport. En d’autres termes, le KACM n’a pas encore entamé le processus de création de sa société anonyme sportive qui lui permettrait de céder jusqu’à deux tiers de ses actions. Actuellement 14e de la Botola D2, le KACM traverse une période sombre de son histoire en raison de la mauvaise gestion du club par les différents bureaux qui se sont succédé. Si rien n’est fait pour le sauver, il risque de rétrograder en championnat amateur.