La NBA sort d’une léthargie de 133 jours

La NBA reprend ses droits dans une semaine à Disney World en Floride. Mais à l’approche de ce retour très attendu, les matchs de préparation ne sont pas de refus, que ce soit pour les joueurs ou même les téléspectateurs. Car après 133 jours d’arrêt forcé à cause de la pandémie, la NBA a un goût bizarre. Mercredi soir sur le parquet du complexe Wide World Sport, les Los Angeles Clippers ont battu l’Orlando Magic (99-90). Sans ambiance, sans public, mais avec les mesures de distanciation entre les personnes présentes au sein de l’arena, le match ne s’est pas vraiment hissé à un niveau stratosphérique. Il faut dire que les esprits sont encore dans un processus d’adaptation, après 15 jours passés dans la bulle d’isolement, où les 22 franchises participant à ce sprint final ont été confinées pour éviter toute contamination.

Le parquet a, quant à lui, été largement repensé, avec des lignes de délimitation du terrain éloignées de la première rangée de sièges. Même pour les remplaçants, une distance de 1,80 mètre est toujours de rigueur.  Pareil pour les officiels de la table qui portent des masques et sont séparés des arbitres et des joueurs par un mur en plexiglas. Derrière eux, l’inscription géante du hashtag «Whole new game» (tout un nouveau jeu). Tandis qu’une autre phrase est directement imprimée sur le parquet : «Black Lives Matter» (les vies des noirs comptent).

Les Clippers, de sérieux prétendants au titre, ont montré l’importance de leur effectif. Malgré l’absence de deux joueurs clés, Montrezl Harrel et Patrick Beverly qui ont quitté la bulle pour raisons personnelles, ce sont le sixième homme Lou Williams (22 pts, 3 rbds, 2 passes) et le scoreur Paul George (18 pts, 5 rbds, 3 passes) qui ont mené les Californiens au succès. Trois autres matchs étaient au programme mercredi soir. Denver a disposé de Washington (89-82), Miami a disposé de Sacramento (104-98), tandis que Brooklyn s’est incliné face aux Pelicans de la Nouvelle-Orléans.