Neuvième édition du Festival international de Cinéma et Mémoire commune

En ces moments difficiles de la pandémie, les organisateurs aspirent, grâce à cet événement, à cultiver l’espoir en offrant à un large public de cinéphiles une sélection de projections et d’activités parallèles. Ils comptent célébrer le cinéma dans de nouveaux formats qui comportent une surprenante créativité collective. «Cette session se caractérise par une plus grande ouverture sur la communauté universitaire. Ainsi, toutes les activités se dérouleront au sein de la Faculté multidisciplinaire de Nador, avec une programmation qui répond aux défis actuels et futurs. Deux tables rondes seront programmées pour accueillir des personnalités cinématographiques, diplomatiques, universitaires et médiatiques. Deux thématiques feront l’objet de discussions et de débats : «Histoire et mémoire dans les relations diplomatiques entre le Maroc et les pays d’Amérique latine : visions croisées» et «Les cinémas marocain et latino-américain à l’époque du coronavirus : réalité et perspectives». Les organisateurs indiquent que «le festival abordera, également, la douloureuse réalité que nous avons vécue à travers cette pandémie et qui nous a empêché de rêver, à travers des témoignages où nous écouterons des cinéastes et des directeurs de festivals marocains et latino-américains qui ont vu leurs projets cinématographiques avortés à cause de la pandémie. Avec beaucoup d’espoir et d’optimisme, nous discuterons et analyserons aussi une réalité qui nous est imposée, à travers plusieurs points de vue. Même s’ils sont différents, ils appellent tous à la nécessité de redonner vie au cinéma et de surmonter l’angoisse du coronavirus».

Les deux séminaires seront dirigés par la chercheuse Houria Boutayeb et l’anthropologue mexicaine Sandra Rojo Flores. Par ailleurs, la Masterclass sera animée par le réalisateur français Leschi Atualpa, en interaction avec le réalisateur irakien Laith Abdel Amir, le poète mauritanien Khal Trabli et la chercheuse anthropologue Sandra Al Rojo. Quand aux cours de cinéma, ils seront donnés par les deux réalisateurs Carlos Coelho du Portugal sur «Le rôle du cinéma dans la préservation de l’identité», et Al-Hassan Aswaiq de la Faculté polydisciplinaire de Nador sur le thème «Le cinéma post-pandémique : quelle perception sur le monde de demain». Le troisième cours sera donné par le réalisateur espagnol Antonio Torres sous l’intitulé «Ce que le vent n’emporte pas : le cinéma et la mémoire» et le quatrième par le réalisateur irakien Laith Abdel Amir sur «Les limites de la liberté dans la créativité».

À noter que toutes ces activités et projections de films seront diffusées sur le site du festival et sur les sites partenaires, notamment «festhome.com/film». Ainsi, tous ceux qui veulent assister aux tables rondes, ateliers et voir les projections des films gratuitement via la plateforme Festhome peuvent envoyer un email à l’adresse «[email protected]».