Un Observatoire en bonne et due forme pour le Commerce et l’industrie

Le département de l’Industrie veut s’offrir un réel Observatoire de l’industrie, du commerce et du numérique. Il projette de mener une étude devant aboutir à la mise en réseau des différents producteurs de données en liaison avec les domaines de compétence du ministère, à même de fluidifier le parcours véhiculé par les données statistiques. Si l’Industrie veut mettre sur le rail ce dispositif, c’est que la situation actuelle de la gouvernance des données est marquée par des distorsions au niveau de la chaîne des flux de données en amont et en aval. Motifs, l’absence d’un cadre de coordination efficient associant les différents producteurs de statistiques et la diversité des objectifs et méthodologies de travail. «Ces distorsions impactent la qualité des données, leur fiabilité, leur régularité, et en conséquence, les différentes stratégies et actions qui s’y basent», expliquent les services du ministère. À ce jour, le site web citoyen qui fait office d’observatoire n’est pas alimenté.  L’étude, à commanditer le 11 mars prochain pour 2 millions de dirhams, servira de base à l’élaboration d’un schéma de gouvernance data en vue de l’opérationnalisation du système d’information de l’Observatoire relevant de ses domaines de compétence, en relation avec ses partenaires, et d’être l’entité pilote en la matière. Les données recueillies devront ainsi alimenter systématiquement l’Observatoire. Résultats attendus, la génération de tableaux de bords, de reporting et la réalisation d’analyses et d’études sur les secteurs sous tutelle du ministère. L’Observatoire permettra d’automatiser les échanges avec les autres partenaires à travers le système de statistiques du ministère. Différentes missions lui seront dévolues. Il s’agit notamment de la production de données et d’analyses statistiques liées aux secteurs d’activités du ministère et la conduite d’études sectorielles et thématiques. Il assurera par ailleurs la veille à caractère stratégique de nature à permettre une «plus grande» réactivité et anticipation par rapport à l’environnement national et international ainsi qu’aux besoins des consommateurs et usagers. Il sera également investi d’autres missions comme la conduite d’études d’impact de la mise en application des accords commerciaux conclus ou prévus avec des pays ou groupements économiques partenaires.