Le passage à une électricité renouvelable et sobre en carbone devrait représenter l’essentiel des réductions des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030 et permettre au secteur mondial des télécommunications de concrétiser sa contribution dans la lutte contre le réchauffement climatique. À titre d’exemple, les opérateurs de réseaux mobiles adoptant le SBT (objectifs basés sur la science, ndlr) doivent réduire leurs émissions d’au moins 45% au cours de cette période.
Réunis au sein de «GSM Association», les opérateurs du mobile ont publié, en fin de semaine dernière «la première voie scientifique pour réduire les émissions de gaz à effet de serre dans le secteur des télécommunications», fait savoir le Convention-Cadre des Nations unies sur le changement climatique (CCNUCC). Selon cette dernière, 29 groupes d’opérateurs, représentant 30% des connexions mobiles mondiales, sont déjà engagés dans les SBT et beaucoup d’autres pourront désormais fixer des objectifs en appliquant les recommandations publiées par «GSM Association». La CCNUCC rappelle qu’un récent rapport de la GSMA et le Carbon Trust a calculé que l’utilisation de la technologie mobile a permis des réductions d’émissions mondiales d’environ 2.135 millions de tonnes de CO2 en 2018, soit près de dix fois plus que l’empreinte carbone mondiale de l’industrie mobile elle-même.
Les opérateurs mobiles se fixent des objectifs
Samir Benmalek
|
01 Mars 2020
À 15:48