Depuis le déclenchement de la crise du Covid-19, les pharmaciens, tout comme le personnel soignant, se sont retrouvés aux premiers rangs dans la lutte contre la pandémie. Invité de l’émission-débat du Groupe Le Matin, l’Info en Face, le vice-président de la Fédération nationale des pharmaciens du Maroc et président du Syndicat des pharmaciens de Casablanca, Walid Amri, a affirmé qu’avant même l’annonce des mesures préventives par le gouvernement, les pharmaciens avaient organisé une conférence le 5 février pour évoquer l’épidémie et les mesures à prendre pour y faire face.
«La pandémie du Covid-19 risque d’accentuer la crise que vivent plus de 3.500 officines»
L’Info en Face, émission débat du Groupe Le Matin, continue de faire le focus sur la pandémie du Covid-19. Cette fois, c’est le vice-président de la Fédération nationale des pharmaciens du Maroc et président du Syndicat des pharmaciens de Casablanca, Walid Amri, qui était au micro de Rachid Hallaouy pour un éclairage sur les missions et contraintes des pharmaciens durant cette période. Pour M. Amri, les pharmaciens sont un peu les oubliés de cette guerre contre la pandémie. Il estime en effet que cette crise sanitaire risque de détériorer davantage la situation de plus de 3.500 officines parmi les 12.000 que compte le Royaume. «Une forte baisse de la fréquentation des pharmacies a été enregistrée depuis le déclenchement de la pandémie, ce qui pourrait impacter également des pharmacies moyennes», déplore-t-il.
Ayoub Lahrache
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09 Mai 2020
À 00:28