Le parc mondial a enregistré une accélération de 40% en 2019

Le parc mondial de voitures électriques compte actuellement 7,2 millions d’unités grâce aux 2,1 millions de ventes réalisées jusqu’à fin 2019, dépassant ainsi l’année d’avant déjà considérée par l’Agence internationale de l’énergie (AIE) comme étant «une année record». Les voitures électriques, qui représentaient 2,6% des ventes mondiales de voitures et environ 1% du parc automobile mondial en 2019, ont «enregistré une augmentation de 40% d’une année sur l’autre», rapporte l’Agence basée à Paris tout en rappelant que le secteur du transport représente jusqu’à 90% de la totalité de la consommation des hydrocarbures. À cette progression l’AIE trouve différentes explications parmi lesquelles la baisse des prix et les améliorations technologiques, notamment celles de la batterie, qui figurent en bonne place. En plus de la baisse du coût de plus de 85% depuis 2010, la batterie a connu de notables progressions technologiques.

À ce sujet, le rapport de l’AIE souligne que «les versions 2018-19 de certains modèles de voitures électriques affichent une densité d’énergie de la batterie de 20 à 100% supérieure à celle de leurs homologues de 2012». S’ajoute l’amélioration du taux de recyclage des batteries qui constituait jusqu’à peu un enjeu écologique à relever. «Initialement prévue pour sept ans, la durée de vie des batteries va jusqu’à 10 ou 15 ans. Une vraie surprise», souligne Joseph Beretta, président de l’antenne française de l’Association pour le développement de la mobilité électrique, cité par la presse française. Selon cette dernière, le prix du cobalt «matériau le plus cher dans une batterie» a oscillé, ces cinq dernières années, entre 21.750 et 95.000 euros la tonne. L’AIE cite également l’infrastructure de recharge des véhicules électriques qui continue de s’étendre. «En 2019, il y avait environ 7,3 millions de chargeurs dans le monde en progression de 60% par rapport à l’année précédente.