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Les pays africains et arabes réitèrent leur soutien à l’Initiative marocaine d’autonomie au Sahara

Les pays africains et arabes réitèrent leur soutien à l’Initiative marocaine d’autonomie au Sahara

Le Gabon a réaffirmé, jeudi devant la Quatrième Commission de l’Assemblée générale de l’ONU, son soutien à l’Initiative marocaine d’autonomie qui présente des «perspectives crédibles» permettant de résoudre définitivement le conflit «autour du Sahara marocain», affirmant que «c’est indéniablement, la meilleure approche et la solution de compromis par excellence». «C’est sans doute, une des raisons pour laquelle, les résolutions du Conseil de sécurité qualifient cette initiative de crédible, pragmatique et conforme au droit international», a déclaré l’ambassadeur, représentant permanent de la République gabonaise à l’ONU, Michel Xavier Biang. L’ambassadeur a également souligné que le modèle de développement marocain a «fortement contribué à l’amélioration des conditions de vie et à l’autonomisation des populations du Sahara, tout en leur permettant d’accéder aux ressources de la région». «Le Gabon encourage le Maroc à poursuivre les efforts entamés», a-t-il dit, notant que c’est dans ce cadre que son pays a procédé à l’ouverture en janvier dernier d’un consulat général dans la ville de Laâyoune. Réitérant le soutien de son pays au processus politique en cours mené sous l’égide du Secrétaire général des Nations unies, M. Biang a assuré que ce processus politique, fondé essentiellement sur les recommandations contenues dans les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité depuis 2007, «permettra sans aucun doute de parvenir à une solution politique réaliste, pragmatique, durable et de compromis». Dans le souci de préserver les acquis et les progrès déjà obtenus, a-t-il poursuivi, le Gabon souhaite que le prochain Envoyé personnel du Secrétaire général s’inscrive dans la continuité du travail effectué par son prédécesseur, dans le cadre du processus de tables rondes auxquelles le Maroc, l’Algérie, la Mauritanie et le «polisario» ont pris part. «Alors que la région du Sahel est marquée par des défis sécuritaires, il est fondamental d’œuvrer en faveur d’un règlement politique rapide de cette situation régionale qui compromet la coopération entre les États de la région», a plaidé le diplomate gabonais. L’implication de tous les acteurs concernés est susceptible de minimiser les risques de déstabilisation engendrés par les activités terroristes tout en consolidant la paix et la sécurité dans la région du Sahel, a-t-il conclu.
De son côté, la Guinée équatoriale s’est félicitée, devant la Commission, des efforts du Maroc visant à parvenir à une solution pacifique, politique et définitive à ce différend régional. Le représentant de la Guinée équatoriale a également exprimé son soutien aux efforts du Secrétaire général de l’ONU et de son Envoyé personnel pour la réussite du processus politique, dans l’intérêt et le bénéfice des populations de toute la région.
Pour sa part, le représentant du Togo a tenu à rendre hommage, à cette occasion, au Secrétaire général de l’ONU pour «ses efforts en faveur du dialogue devant conduire à une résolution définitive» du différend régional sur le Sahara marocain dans le cadre du processus politique mené sous les auspices des Nations unies.
Le Royaume d’Eswatini a également exprimé son soutien à la marocanité du Sahara et à l’initiative d’autonomie comme «solution de compromis». «Ma délégation soutient l’initiative d’autonomie présentée par le Maroc comme une solution de compromis. Elle est conforme au droit international, à la Charte des Nations unies, à l’Assemblée générale et aux résolutions du Conseil de sécurité. Le Conseil de sécurité a salué cette initiative dans des résolutions successives depuis 2007», a indiqué l’ambassadeur, représentant permanent du Royaume d’Eswatini devant les membres de la Commission. «Le Royaume d’Eswatini saisit cette occasion pour exprimer son soutien au processus politique en cours, tenu sous les auspices exclusifs du Secrétaire général des Nations unies, qui vise à parvenir à une solution politique mutuellement acceptable et négociée au différend régional sur le Sahara marocain», a souligné le représentant d’Eswatini.
Intervenant également lors de cette session, le représentant du Royaume du Bahreïn a réitéré son soutien à l’intégrité territoriale et à la souveraineté du Maroc sur son Sahara, tout en se félicitant des «efforts sérieux» du Royaume pour parvenir à une solution politique à la question du Sahara marocain sur la base de l’initiative d’autonomie. «Partant des positions constantes et inébranlables du Royaume de Bahreïn, mon pays réitère son soutien aux efforts sérieux déployés par le Royaume du Maroc pour parvenir à une solution politique à la question du Sahara marocain sur la base de l’initiative marocaine d’autonomie et des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité, dans le cadre de la souveraineté du Royaume du Maroc et de son intégrité nationale et territoriale», a souligné, devant la Commission, l’ambassadeur représentant permanent du Bahreïn à l’ONU. L’ambassadeur a également exprimé l’appui du Royaume du Bahreïn au processus politique en cours, en application des résolutions du Conseil de sécurité et sous les auspices du Secrétaire général des Nations unies. Une position adopté également par le Yémen qui a salué les «efforts inlassables» du Maroc en vue d’une solution juste, durable et consensuelle à la question du Sahara marocain. Intervenant devant la Commission, le représentant du Yémen a souligné le soutien de son pays aux efforts du Secrétaire général de l’ONU et son Envoyé personnel visant la relance du processus politique pour aboutir à une solution politique, réaliste et durable à ce différend régional, sur la base du consensus et en application de l’ensemble des résolutions du Conseil de sécurité adoptées depuis 2007. À cet égard, il a salué l’élan créé par les deux tables rondes entre le Maroc, l’Algérie, la Mauritanie et le polisario, tenues en décembre 2018 et en mars 2019, ainsi que l’accord exprimé par les quatre parties participantes pour prendre part à une troisième table ronde, «comme stipulé dans les résolutions 2468 et 2494 du Conseil de sécurité». 

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