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Les pays arabes et africains réaffirment leur soutien à l’initiative d’autonomie au Sahara marocain

Les pays arabes et africains réaffirment leur soutien  à l’initiative d’autonomie au Sahara marocain

 

L’Arabie saoudite réaffirme son soutien à la marocanité du Sahara et à l’initiative d’autonomie

L’Arabie saoudite a réaffirmé, vendredi devant la Quatrième Commission de l’Assemblée générale de l’ONU, son soutien de longue date à la marocanité du Sahara et à l’initiative d’autonomie présentée par le Royaume, qui constitue «un choix constructif visant à aboutir à une solution juste et réaliste» à ce différend régional. «Le Royaume du Maroc frère a contribué avec sérieux et bonne foi aux efforts fournis sous l’égide des Nations unies pour aboutir à une solution durable à la question du Sahara marocain, et nous réaffirmons la position de notre pays soutenant et appuyant l’initiative d’autonomie présentée par le Royaume du Maroc frère, qui constitue un choix constructif visant à aboutir à une solution juste et réaliste», a déclaré, devant la Commission, l’ambassadeur représentant permanent de l’Arabie saoudite à l’ONU, Abdallah Al-Mouallimi.

L’ambassadeur a aussi tenu à saluer les efforts du Secrétaire général des Nations unies «visant la reprise des négociations politiques relatives à la question du Sahara marocain, conformément aux paramètres établis par le Conseil de sécurité depuis 2007, notamment la résolution 2468 du 30 avril 2019 qui appelle à une solution politique, réaliste et durable à la question du Sahara basée sur le compromis».

L’Arabie saoudite s’est également félicitée de la tenue des deux tables rondes de Genève qui ont réuni le Maroc, l’Algérie, la Mauritanie et le polisario, tout en soulignant l’importance du réalisme et de l’esprit de compromis entre l’ensemble des parties concernées, en ce sens que toute solution à ce différend ne peut intervenir que dans une atmosphère marquée par le calme et l’apaisement. L’ambassadeur a également insisté sur le plein respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale du Royaume.

M. Al-Mouallimi a, de même, salué les efforts consentis par le Maroc visant à réaliser le développement socio-économique dans la région du Sahara marocain, se félicitant à cet égard du programme de développement lancé en 2015 par le Royaume et la consécration d’une enveloppe de huit milliards de dollars pour l’amélioration du niveau de vie des populations du Sahara tout en leur permettant de bénéficier des ressources de la région. Il a, de même, salué les réalisations importantes du Maroc dans le domaine des droits de l’Homme et son interaction avec les mécanismes internationaux des droits de l’Homme, ainsi que le rôle des commissions régionales du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) à Laâyoune et Dakhla, dont l’action a été saluée par le Conseil de sécurité dans l’ensemble de ses résolutions, y compris la 2468.

Les Émirats arabes unis réitèrent leur soutien à la marocanité du Sahara et l’intégrité territoriale du Royaume

Les Émirats arabes unis ont réitéré, vendredi devant la Quatrième Commission de l’Assemblée générale de l’ONU, leur soutien à la marocanité du Sahara et à l’intégrité territoriale du Royaume. «Mon pays réitère sa position sur la question du Sahara marocain, en ce sens que mon pays soutient l’initiative d’autonomie présentée par le Royaume du Maroc en 2007 et qualifiée par le Conseil de sécurité de sérieuse et crédible», a déclaré le représentant de l’État des Émirats arabes unis, devant la Commission. Et de souligner que l’initiative marocaine d’autonomie «représente une solution importante conforme à la Charte des Nations unies et aux résolutions de cette organisation, tout en préservant l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc». Il a également salué «les efforts inlassables du Royaume du Maroc pour améliorer les conditions de vie des habitants du Sahara marocain, surtout dans le contexte de la pandémie du Covid-19». Le diplomate émirati a, de même, salué la tenue des deux tables rondes sur la question du Sahara marocain en 2018 et 2019, et appelé à poursuivre le soutien du processus politique lancé en 2007, sous l’égide exclusif du Secrétaire général de l’ONU et de son représentant personnel.

L’Union des Comores réitère son soutien à la marocanité du Sahara et à l’initiative d’autonomie

L’Union des Comores a réitéré, vendredi devant la Quatrième Commission de l’Assemblée générale de l’ONU, son soutien à la marocanité du Sahara et à l’initiative d’autonomie comme solution définitive à ce différend régional artificiel. L’Union des Comores exprime «comme à l’accoutumée la position qui a toujours été la sienne concernant la situation au Sahara marocain», a déclaré l’ambassadeur chargé d’affaires de l’Union des Comores à l’ONU, Ahmed Abdallah, affirmant que son pays est convaincu que l’initiative d’autonomie présentée par le Maroc «est la solution de compromis conforme au droit international, à la Charte des Nations unies et aux résolutions pertinentes de l’Assemblée générale et du Conseil de sécurité».

L’union des Comores, a poursuivi le diplomate, soutient le processus politique en cours, tenu sous les auspices exclusifs du Secrétaire général des Nations unies, sur la base des 16 résolutions adoptées par le Conseil de sécurité depuis 2007 afin de parvenir à «une solution politique, mutuellement acceptable et négociée au différend régional sur le Sahara marocain». Il a ajouté que son pays se félicitait également de la tenue de deux tables rondes entre l’Algérie, le Maroc, la Mauritanie et le polisario, et de l’accord de tous les participants de se réunir pour une troisième table ronde, dans le même format.

M. Abdallah a en outre mis en exergue la demande du Conseil de sécurité aux quatre participants, notamment dans la résolution 2494, de rester engagés, en faisant preuve de réalisme et d’esprit de compromis, tout au long de la durée du processus politique de sorte qu’il aboutisse. À cet égard, il a renouvelé le soutien de son pays aux dispositions de la résolution 2494 qui ont permis d’établir le processus des tables rondes en tant que seule voie pour parvenir à cette solution politique, appelant le prochain Envoyé personnel du Secrétaire général à reprendre là où l’ancien Envoyé personnel, Horst Köhler, s’est arrêté.

Le fait de «parvenir à une solution politique de ce différend de longue date et à une coopération renforcée entre les États membres de l’Union du Maghreb arabe contribuerait à la stabilité et à la sécurité dans la région du Sahel, comme le réaffirment les résolutions 2414, 2440, 2468 et 2494 notamment», a dit le diplomate comorien. Il a également salué les investissements du Maroc dans le Sahara dans le cadre du modèle de développement des provinces du Sud lancé en 2015 pour «améliorer le niveau de vie de la population de cette région et l’autonomiser en bénéficiant des ressources dont elle dispose», rappelant que son pays a ouvert une représentation consulaire à Laâyoune, «ce qui montre la volonté d’ouverture de cette région».

Tenant compte du contexte sanitaire mondial, le diplomate comorien a salué également les efforts et les réalisations du Maroc dans la lutte contre la pandémie de Covid-19 au Sahara. «À ce titre, nous souhaiterions exprimer notre gratitude à Sa Majesté le Roi Mohammed VI, qui dans un élan de solidarité a octroyé une aide en matériel médical et en médicaments à plusieurs pays africains, dont l’Union des Comores», a rappelé le diplomate. Il s’est aussi félicité de la participation ces dernières années de «représentants élus du Sahara marocain aux séminaires et aux réunions du C24 ainsi que leur participation aux deux tables rondes de Genève, dans le cadre du processus politique», tout en mettant en avant le renforcement du rôle des commissions régionales du Conseil national des droit de l’Homme à Laâyoune et Dakhla et de la coopération bilatérale avec le Haut-Commissariat aux droits de l’Homme. M. Abdallah a en outre tenu à exprimer la préoccupation de l’Union des Comores quant à la situation des populations des camps de Tindouf. «Il est urgent et hautement nécessaire de procéder à leur enregistrement, conformément au droit international humanitaire, au mandat du HCR, aux recommandations du Secrétaire général des Nations unies et de toutes les résolutions du Conseil de sécurité depuis 2011, y compris la résolution 2494», a-t-il insisté.

La persistance du différend sur le Sahara marocain entrave l’intégration maghrébine, affirme le Burundi

La persistance du différend régional sur le Sahara marocain «entrave l’intégration plus poussée du Maghreb qui devient plus que jamais indispensable», a affirmé le Burundi, vendredi devant la quatrième Commission de l’Assemblée générale des Nations unies. «La montée de l’instabilité et de l’insécurité au Sahel et à sa périphérie appelle de toute urgence le règlement de ce différend, d’autant plus que la persistance du conflit entrave l’intégration plus poussée du Maghreb qui devient plus que jamais indispensable», a souligné la représentante du Burundi devant la Commission. «Soulignons, comme le réaffirment notamment les résolutions 2414, 2440, 2468 et 2494 du Conseil de sécurité, que la résolution politique de ce différend de longue date et une coopération renforcée entre les États membres de l’Union du Maghreb arabe contribueraient à la stabilité et à la sécurité dans la région du Sahel», a dit la diplomate burundaise. Par ailleurs, a-t-elle poursuivi, le Burundi soutient le processus politique en cours, tenu sous les auspices «exclusifs du Secrétaire général des Nations unies, visant à parvenir à une solution politique, mutuellement acceptable et négociée» au différend régional sur le Sahara, «fondée sur le réalisme et un esprit de compromis, comme recommandé par les résolutions du Conseil de sécurité, depuis 2007». De même, la représentante du Burundi s’est félicitée du nouvel élan impulsé par les deux tables rondes sur la question du Sahara marocain tenues respectivement les 5 et 6 décembre 2018 et les 21 et 22 mars 2019, et de la volonté exprimée par le Maroc, l’Algérie, la Mauritanie et le polisario de participer «d’une manière sérieuse et respectueuse», au processus politique engagé par l’Organisation des Nations unies. L’engagement des quatre parties «à se réunir pour une troisième table ronde, dans le même format, comme stipulé dans la résolution 2494 est aussi un fait encourageant», a conclu la diplomate burundaise.

Des pays des Caraïbes réaffirment leur soutien à l’initiative d’autonomie et au processus des tables rondes

La Dominique, Sainte-Lucie, et Antigua-et-Barbuda ont réaffirmé, devant la Quatrième Commission de l’Assemblée générale de l’ONU, leur soutien au processus politique des tables rondes sur la question du Sahara marocain et à l’initiative d’autonomie présentée par le Maroc comme solution à ce différend régional. «Ma délégation apporte son plein appui à l’initiative marocaine d’autonomie, qui est une proposition sérieuse et crédible», a affirmé, vendredi devant la Commission, l’ambassadrice représentante permanente de la Dominique à l’ONU, Loreen Bannis-Roberts. L’ambassadrice s’est félicitée à cet égard de la tenue de deux tables rondes, en 2018 et 2019, avec la participation de l’Algérie, du Maroc, de la Mauritanie et du «polisario», notant que l’accord exprimé par les quatre participants pour se réunir pour une troisième table ronde, dans le même format et avec les mêmes participants, est «un pas en avant très positif dans le processus politique».

Cela est en effet conforme à la demande faite par le Conseil de sécurité aux quatre participants de rester engagés pendant toute la durée du processus politique dans un esprit de réalisme et de compromis pour assurer une issue positive, a-t-elle rappelé. Et d’ajouter que la Dominique se félicite de l’adoption de la résolution 2494 du Conseil de sécurité, le 30 octobre 2019, qui appelle à une solution politique réaliste, pragmatique et durable basée sur le compromis à ce différend régional. «Cette résolution appuie pleinement le processus des tables rondes et ma délégation prie le prochain Envoyé personnel du Secrétaire général de poursuivre ce processus entamé par l’ancien Envoyé personnel, M. Horst Köhler», a souligné Mme Bannis-Roberts. Elle s’est également félicitée de la participation des représentants élus du Sahara marocain aux séminaires régionaux du C24, estimant que la participation des élus du Sahara marocain aux deux tables rondes de Genève dans le cadre du processus politique est «une étape importante qui leur permet d’être pleinement impliqués à la fois dans la vie quotidienne sur le terrain et dans le processus politique». 

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