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La pertinence de la position marocaine confortée de nouveau par le Conseil de sécurité

La résolution 2548, adoptée le 30 octobre 2020 par le Conseil de sécurité des Nations unies, ne présage rien de bon pour les ennemis de l’intégrité territoriale du Maroc. Réitérant son soutien à une solution politique, réaliste, pragmatique et durable à la question du Sahara, le Conseil a prorogé, d’une année, le mandat de la Minurso. Présentant les détails de cette résolution, le Chef de la diplomatie marocaine, Nasser Bourita, avait affirmé qu’elle se déclinait en un triple message : un message de clarté, de fermeté et de constance.

La pertinence de la position marocaine confortée de nouveau  par le Conseil de sécurité
Conseil de sécurité des Nations unies.

Les victoires diplomatiques du Maroc face aux ennemis de son intégrité territoriale se poursuivent. La résolution 2548, adoptée par le Conseil de sécurité le 30 octobre 2020 et relative à la question du Sahara marocain, est venue confirmer, de nouveau, le soutien de la communauté internationale aux efforts du Maroc pour parvenir à une solution politique pour ce différend régional. L’instance exécutive des Nations unies a ainsi salué le nouvel élan créé par les deux tables rondes sur la question du Sahara, tenues en décembre 2018 et en mars 2019 à Genève, à l’initiative de l’ancien Envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU, Horst Köhler, tout en  se félicitant de «l’engagement» du Maroc à s’inscrire dans le processus politique onusien de «manière sérieuse et respectueuse». Le Conseil de sécurité des Nations unies a également réaffirmé la consécration de ces tables rondes comme seul processus visant à aboutir à une solution politique consensuelle.

Consacrant, une nouvelle fois, l’Algérie comme partie principale au processus visant à aboutir à «une solution politique, réaliste, pragmatique et durable» à la question du Sahara «qui repose sur le compromis», la résolution a exprimé le «plein appui» du Conseil de sécurité aux efforts du Secrétaire général de l’ONU et son prochain Envoyé personnel pour maintenir le nouvel élan du processus politique visant à parvenir à une solution à la question du Sahara. Présentant les détails de cette résolution, le ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résident à l’étranger, Nasser Bourita, avait affirmé qu’elle se déclinait en un triple message : un message de clarté, de fermeté et de constance.C’est ainsi que le chef de la diplomatie marocaine a souligné que le message de clarté s’illustre d’abord «dans la définition des véritables parties dans ce différend régional, en pointant expressément le rôle de l’Algérie, citée pas moins de 5 fois, alors que ce pays n’était pas du tout évoqué dans les résolutions antérieures à 2017». Pour le responsable marocain, il est clair que le Conseil de sécurité appelle l’Algérie à assumer un rôle à la hauteur de son implication politique, diplomatique, militaire et humanitaire dans ce différend régional. Il a, dans ce sens, insisté sur le fait qu’«aucun processus politique n’est envisageable sans l’implication effective et constructive de ce pays».
Toujours dans ce premier volet, la clarté s’illustre également «dans l’identification de la finalité du processus politique», a ajouté M. Bourita, relevant que la résolution ne laisse aucun doute sur l’engagement du Conseil de sécurité pour «une solution politique réaliste, pragmatique et durable… qui repose sur le compromis».

M. Bourita a également insisté sur la clarté dans le cheminement du processus politique, à travers les tables rondes qui doivent voir la participation de l’ensemble des parties concernées, et notamment l’Algérie. 
En effet, a affirmé le ministre, la résolution ne contient aucune référence au référendum, alors qu’elle se réfère à 6 reprises à la solution politique, notant que «ceux qui continuent à évoquer l’option référendaire s’inscrivent hors de la résolution onusienne, qui incarne à la fois la légalité internationale et exprime la volonté de la communauté internationale».
S’agissant du volet «fermeté», le chef de la diplomatie marocaine a précisé qu’il concerne d’abord la question du recensement des populations séquestrées dans les camps de Tindouf, le Conseil de sécurité soulignant, ainsi, la responsabilité humanitaire de l’Algérie, qui est dans le devoir de se conformer à ses obligations
internationales. La résolution demande à l’Algérie, «à nouveau, que l’enregistrement des réfugiés dans les camps de Tindouf soit envisagé»,
a-t-il fait observer. Il s’agit également de la fermeté concernant la question du recensement des populations séquestrées dans les camps de Tindouf, et de la fermeté sur le respect du cessez-le-feu et l’arrêt des actes de provocation et de déstabilisation, toujours selon les déclaration de M. Bourita. 
Dans la résolution 2548, le Conseil de sécurité rejoint le rapport du Secrétaire général dans l’inquiétude face aux violations récurrentes de l’Accord militaire et de la menace réelle sur le cessez-le-feu, a rappelé le ministre, ajoutant qu’en effet, le SG avait rapporté au Conseil de sécurité 53 violations par les milices du «polisario», et relevé que les termes de l’Accord militaire n°1 étaient sensiblement moins respectés par le «polisario».
Le Secrétaire général a, ainsi, constaté «une érosion» de la collaboration avec la Minurso, a poursuivi le ministre, relevant que le Conseil de sécurité avait, dès sa résolution 2414 de 2018, demandé au «polisario» d’exécuter «son retrait immédiat» de la zone tampon de Guergarate, et «de s’abstenir de se livrer à de tels actes déstabilisateurs», qui pourraient compromettre le processus politique.
Quant au troisième et dernier volet, relatif à la constance, la résolution a été constante «dans la préservation des acquis du Maroc, notamment l’initiative marocaine d’autonomie comme base de toute solution politique, et les paramètres de réalisme, de pragmatisme et de compromis, qui caractérisent l’initiative marocaine», a affirmé le ministre des Affaires étrangères du Maroc. Il a, à cet égard, souligné que plusieurs pays, notamment membres permanents du Conseil de sécurité, ont d’ailleurs réitéré, à l’occasion de cette résolution, leur appui à l’initiative marocaine. 

Il s’agit aussi de la constance dans la préservation des acquis du Maroc, notamment la constance dans la définition du mandat de la Minurso, a-t-il poursuivi, expliquant que le Conseil de sécurité confirme que ce mandat se limite à l’observation stricte du respect du cessez-le-feu et qu’il n’a pas cédé à la logique de chantage politique, de banditisme et de harcèlement à l’endroit du secrétariat de l’ONU, qui poussait pour la modification des missions de la Minurso. 

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