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La commission chargée d’étudier les solutions réalistes pour la reprise de la Botola a remis sa copie au président de la FRMF, Fouzi Lekjaa. Première constatation, la commission n’a avancé aucune date exacte de reprise, cette décision revenant aux autorités publiques compétentes. «Nous n’avons avancé aucune date de reprise. Nous avons travaillé sur une date J et à chaque fois en faisant un rétro-planning de manière à savoir combien de temps il nous faut en moyenne si on compte trois à quatre semaines de préparation en confinement. Le reste, il faut faire un calcul avec un match tous les trois jours en moyenne et avec la règle de faire jouer les matchs en retard de la Botola D1 en premier», nous confie une source proche du dossier ayant requis l’anonymat.
Pour le reste, la commission préconise de disputer le reste du championnat à huis clos tout en respectant un protocole sanitaire strict. L’objectif assure notre source est de respecter un certain nombre de règles sanitaires et d’organisation technique et logistique. La commission recommande ainsi de placer les joueurs, les membres du staff technique des clubs ainsi que les arbitres en quarantaine pendant deux semaines et leur faire subir des tests de coronavirus. Elle a également suggéré de faire jouer le reste du championnat dans un nombre limité de stades homologués VAR et se situant dans un rayon de 100 km. Comprenez donc que l’assistance vidéo à l’arbitrage sera maintenue lors de cette phase finale de la Botola afin de garantir l’égalité des chances entre les clubs. Les équipes devront loger durant la période de la compétition dans des hôtels.
Jouer tous les trois jours
La commission propose, si reprise il y a, de faire disputer en premier lieu les matchs en retard afin que l’ensemble des équipes soient sur un pied d’égalité avant d’attaquer la dernière ligne du championnat. Le Raja est le club le plus concerné avec 5 matchs en retard à disputer. Et pour faire vite, la commission préconise de jouer tous les trois jours. Avec ce rythme soutenu et en raison du manque de compétition, du fait de l’arrêt du championnat depuis le mois de mars, les joueurs risquent de payer un lourd tribut avec un risque élevé de contracter des blessures.
Seuls les joueurs, les officiels des matchs, le corps médical, quelques forces de l’ordre et le personnel de la télévision seront autorisés à accéder aux stades. Le président de la FRMF, Fouzi Lekjaa, devra soumettre ce plan aux membres du comité directeur de la FRMF pour approbation. Il faut toutefois préciser que la reprise est tributaire du feu vert des pouvoirs publics. Et contrairement aux rumeurs qui circulent, la commission n’a pas préconisé l’arrêt définitif du championnat amateur.
