Le portail zimbabwéen «New Zimbabwe» a mis en avant la situation d’isolement dans laquelle l’Afrique du Sud s’est trouvée à l’occasion d’un briefing du Secrétariat des Nations unies sur la question du Sahara marocain. Au moment où tous les 14 autres membres du Conseil de sécurité de l’ONU ont réitéré leur soutien au processus mené exclusivement sous la conduite de l’Organisation ainsi que leur appui aux progrès réalisés vers une solution politique durable de la question du Sahara marocain, l’Afrique du Sud s’est retranchée derrière la défense de positions idéologiques devenues caduques et en entière contradiction avec les réalités sur le terrain et en déphasage avec la dynamique onusienne, écrit le journal zimbabwéen. Le quotidien n’a pas manqué de mettre à nu la connivence entre l’Afrique du Sud et l’Algérie quand il s’agit de la question de l’intégrité territoriale du Maroc. Cette attitude s’est révélée au grand jour lors du débat sur la question du Sahara, indique la publication, relevant que l’Afrique du Sud n’a pas trouvé mieux que de répéter des positions obsolètes puisées dans un référentiel idéologique qui n’a plus aucune raison d’être dans le monde contemporain. Le journal zimbabwéen a souligné qu’au moment où l’Afrique du Sud s’est entêtée dans ses positions figées, le Conseil de sécurité de l’ONU continue de faire preuve d’un engagement ferme en faveur de la recherche d’une solution politique réaliste, praticable, durable et basée sur le compromis pour mettre fin au conflit régional créé autour de l’intégrité territoriale du Maroc. Le «New Zimbabwe», qui a décortiqué la réaction sud-africaine déplacée, a braqué les projecteurs sur les allégations de Pretoria au sujet du processus politique conduit par l’ONU et qui se trouve, d’après la délégation sud-africaine, dans une soi-disant situation d’«impasse». Sur ce point, les contradictions sud-africaines sont pour le moins flagrantes, indique le journal, soulignant que les allégations sud-africaines suscitent de nombreuses interrogations, d’autant plus que les autres membres de l’instance décisionnelle de l’ONU se sont félicités de la nouvelle cadence et du momentum imprimés au processus onusien par les deux tables rondes organisées en 2018 et en 2019 avec la participation du Maroc, de l’Algérie, de la Mauritanie et du «polisario».
Un think tank colombien met en avant l’isolement de l’Afrique du Sud au Conseil de sécurité des Nations unies
Le think tank colombien CPLATAM a mis en avant l’isolement de l’Afrique du Sud lors du débat tenu la semaine dernière au Conseil de sécurité de l’ONU sur la question du Sahara marocain. À l’opposé des 14 autres pays membres du Conseil de sécurité ayant souligné leur soutien au processus politique mené exclusivement sous la conduite de l’Organisation des Nations unies, à travers les tables rondes organisées en 2018 et en 2019 avec la participation du Maroc, de l’Algérie, de la Mauritanie et du «polisario», l’Afrique du Sud s’est retranchée dans sa position figée totalement en contradiction avec la réalité de la question du Sahara marocain, écrit la directrice du CPLATAM, Clara Riveros, dans un article intitulé «Alger, Tindouf et Pretoria dans une course pour la position la plus irrationnelle». Alors que les membres du Conseil de sécurité ont salué la dynamique créée par les tables rondes, ce pays a déploré une soi-disant situation d’«impasse» dans laquelle se trouverait, selon lui, le processus politique, révélant ainsi au grand jour sa contradiction avec sa propre position sur cette même question, note CPLATAM. Il s’agit d’une incohérence flagrante, d’autant plus que l’Afrique du Sud en sa qualité de membre du Conseil de sécurité entre 2007 et 2008, a soutenu les résolutions 1754, 1783 et 1813 du Conseil de sécurité exhortant les parties à participer au processus politique et qualifiant les efforts du Maroc pour résoudre cette question de «sérieux et crédibles», ajoute la même source. n