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Le Matin : Est-ce que vous pouvez vous présenter aux lecteurs du «Matin» ?
Zakaria Meskabi : Je suis un acteur marocain né à Casablanca. J’ai 37 ans. Comme la majorité des jeunes qui aiment ce domaine, j’ai commencé par les publicités, les vidéo clips, je faisais des rôles courts. Mon vrai point de départ était avec le réalisateur Khalid Douache que je remercie de m’avoir donné le rôle principal dans son court métrage «Chance» qui a eu plusieurs prix nationaux et internationaux. J’ai été nominé pour ce rôle pour le prix de la meilleure interpretation au Festival international du court métrage à Madagascar.
On vous a vu sur le petit écran durant le mois du Ramadan. Pouvez-vous nous parler des productions dans lesquelles vous avez joué ?
J’ai joué dans la série «Assir Al Madfoun» de Yassine Fennane qui m’a donné de l’espace pour montrer mes comptétences de méchant (rires) en tant qu’acteur. J’ai aussi joué dans «le Boy» avec Saïd Naciri, Fatima Khair et Naïma Ilyass. J’ai joué dans «Ouled Al Mokhtar» avec Ali Tahiri, et aussi dans la série « Chahadat Milade» diffusée sur MBC 5. J’ai joué aux côtés de grands acteurs qui m’ont beaucoup appris et que je remercie ainsi que toutes les personnes qui m’ont donné une chance pour dévoiler un peu de mon talent.
Comment passez-vous vos journées en cette période de confinement ?
Comme tout le monde je suis à la maison. Je sors quand c’est nécessaire, pour faire les courses par exemple.
Un livre à lire en cette période de confinement ?
Je ne peux pas conseiller un seul livre, car chacun a ses choix. Le meilleur livre qu’on peut lire est le Coran. Il englobe tout. Et chacun est libre de ses choix.
Une musique que vous aimez écouter ?
J’écoute un peu de tout, mais j’aime surtout la musique spirituelle, notamment indienne, que je pratique aussi. Je joue le taba indien. J’aime beaucoup la musique de Ravi Shankar, Anoushka Shankar. J’écoute beaucoup la musique du grand joueur de tabla indien Zakir Hussain.
Quels sont vos projets pour le déconfinement ?
La première chose que je ferai est d’aller me recueillir sur la tombe de mon défunt père, décédé début mars, juste avant le confinement. Mon père, Omar Meskabi, a travaillé pendant plus de 40 ans dans la rédaction du «Matin». Avant le confinement, j’étais en tournage dans une série marocaine, qui reprendra après le déconfinement. Je travaillerai aussi sur moi, car j’ai pris du poids durant le Ramadan et le confinement. J’espère que la vie reprendra comme avant, en mieux.
