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Le président du Conseil de la concurrence : «Les sources traditionnelles de financement ne permettent pas à l’actuel modèle de développement de répondre à l’ensemble des besoins»

Selon le président du Conseil de la concurrence, Driss Guerraoui, le Maroc a besoin d’une nouvelle ambition qui doit être portée par le nouveau modèle de développement en vue de renouveler la confiance des Marocains dans leurs institutions.

Le président du Conseil de la concurrence : «Les sources traditionnelles de financement ne permettent pas à l’actuel modèle de développement de répondre à l’ensemble des besoins»

Le président du Conseil de la concurrence, Driss Guerraoui, a affirmé jeudi à Rabat que le recours aux sources traditionnelles de financement de la croissance et de la solidarité, à savoir la dette, la fiscalité et la rationalisation des dépenses publiques, ne peuvent pas permettre à l’actuel modèle de développement de répondre à l’ensemble des besoins. S’exprimant à l’issue de la séance d’écoute organisée par le Commission spéciale sur le modèle de développement au profit des représentants du Conseil de la concurrence, M. Guerraoui a appelé à la consécration par la loi de l’égalité des chances des citoyens, des entreprises et des territoires devant l’acte économique. «Le Maroc a besoin d’une nouvelle ambition qui doit être portée par le nouveau modèle de développement en vue d’insuffler une nouvelle confiance des Marocains dans leurs institutions», a-t-il relevé, exhortant les citoyens à s’engager dans la mise en œuvre de ce modèle.

Le président du Conseil de la concurrence a par ailleurs mis l’accent sur la place et le rôle que doit jouer l’écosystème concurrentiel dans le modèle de développement, relevant que le pays est appelé à faire face à des défis majeurs, dont la raréfaction des ressources naturelles et financières et des ressources humaines d’un certain niveau de compétences et d’excellence. Parmi ces défis majeurs, M. Guerraoui a cité la complexité de la gouvernance de la question économique, ce qui imposera à l’économie nationale de chercher les moyens à même de pouvoir recourir à de nouveaux avantages comparatifs. M. Guerraoui s’est également arrêté sur la nouvelle génération d’insécurité liée à la nouvelle donne de l’économie mondiale, aux impacts imprévisibles du changement climatique et la réalité des changements imprévisibles dans les marchés. Pour rappel, la Commission spéciale sur le modèle de développement (CSMD) avait tenu, mercredi à Rabat, une séance d’écoute avec les représentants du Haut-Commissariat au plan (HCP). Le HCP, qui était représenté par le haut-commissaire au plan, Ahmed Lahlimi Alami, ainsi que par son SG, Ayach Khallaf, a appelé à l’élaboration d’un modèle de développement qui prend en compte les nouvelles évolutions intervenues sur les scènes nationale et internationale. Dans une déclaration à la presse à l’issue de cette réunion, M. Lahlimi a mis l’accent sur l’importance d’adopter une approche globale et inclusive qui tient compte de la portée historique du modèle de développement et de ses perspectives d’avenir, eu égard aux évolutions économiques, sociales et culturelles que connaît le Royaume et aux développements économiques et technologiques au niveau international. Fruit certes de l’histoire, le modèle de développement peut cependant, grâce à sa flexibilité, s’adapter aux nouvelles données internes et externes, a-t-il relevé, faisant observer que c’est justement ce caractère de flexibilité qui va lui permettre de s’améliorer, dans le cadre du dialogue amorcé par la Commission avec les principales forces vives de la nation. 

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