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Sacré pour la 12e fois de son histoire, le Raja de Casablanca aura à cœur de conserver son titre, mais les péripéties qu’a connues le club ces dernières semaines (démission soudaine de son président conjuguée à la crise financière aiguë que traverse le club) rendent sa mission plus que difficile. Le club a enregistré seulement deux arrivées en les personnes de Noh Saadaoui et Marouane Hadhoudi, arrivés libres, alors qu’il a besoin de plusieurs renforts pour pallier les faiblesses de l’année dernière. Le club fera face à une rude concurrence de la part de son voisin, le Wydad de Casablanca. Le club est aussi dans l’incapacité d’honorer ses engagements financiers avec ses joueurs. Ce paramètre peut jouer un vilain tour au club.
Le WAC veut récupérer son titre
Les Rouges, qui restent sur une saison banche, partent avec un esprit revanchard. Le club a enregistré le retour de son ancien entraîneur, le Tunisien Fawzi Benzarti. Le technicien tunisien, qui a conduit le club à plusieurs succès, dispose d’une grande expérience et d’une grande connaissance du football marocain. En plus du nouvel entraîneur, le club a recruté d’un seul coup 11 joueurs en doublant tous les postes. Certes, il a libéré plusieurs cadres, comme Ismaël El Haddad et Francis Kazadi, mais les recrues sont aussi d’une grande qualité, voire plus. Le WAC reste toujours le grand prétendant au titre.La Renaissance de Berkane, l’année ou jamais du titre
Vainqueur de la Coupe de la CAF, la Renaissance de Berkane a été un grand concurrent l’année dernière pour le Raja et le WAC dans la lutte pour le titre de la Botola. Le club de l’Oriental est resté en course jusqu’à la dernière journée. Il a finalement échoué à la troisième place. Cette année, le club veut inscrire son nom au palmarès de la Botola. Disposant déjà d’un bon effectif, la RSB a recruté deux joueurs de grande qualité qui vont certainement apporter un plus au club. Il s’agit de Abdelkrim Baadii venu du Hassania d’Agadir et Ibrahim El Bahraoui recruté du Rapide Oued Zem. En plus d’un effectif pléthorique, le club bénéficie aussi d’une grande stabilité au niveau de sa direction technique et d’une stabilité financière.Le FUS, le pari de la jeunesse qui peut être gagnant
Le Fath union sport est l’un des rares clubs au Maroc à faire une place dans l’équipe première aux jeunes joueurs issus de son centre de formation, alors que les autres clubs misent sur des joueurs expérimentés. Cette politique semble apporter quelques fruits puisque le club a terminé la saison dernière à une honorable quatrième place. Et le club continue de s’appuyer sur des jeunes. Le FUS a enregistré l’arrivée de trois joueurs, à savoir Reda Hajhouj,, ancien du WAC, le Libyen Anis Salto et Cydric Kodjo. L’autre atout du club est l’absence de pression. Les joueurs évoluent dans un climat serein et donnent forcément le meilleur d’eux mêmes.L’AS FAR, renouer avec le passé glorieux
La formation militaire est probablement sur le chemin du retour au sommet du football marocain. Après une longue année de traversé du désert, le club semble petit à petit revenir au devant de la scène. L’arrivée de Abderrahim Talib, il y a un an, semble donner ses fruits. Sixième lors du dernier exercice, l’AS FAR veut franchir un nouveau palier cette saison. Le club, qui s’est montré irrégulier la saison dernière, a recruté cinq joueurs (Jad Assewab, Yanik Banilga, Zakaria Fathi, Reda Hannaoui et El Barkaoui) pour apporter plus de qualité à l’effectif et créer plus de concurrence. Reste à savoir si Talib parviendra à faire passer un palier au club. Au niveau de l’effectif, le club à de quoi se mêler au titre.D’autres clubs sont pressentis pour jouer les premiers rôles cette saison, comme le promu Chabab de Mohammedia. Porté par les ambitions démesurées de son présidents Aït Mena, le club de Fedala, qui a fait un recrutement de choix cette saison, espère retrouver sa gloire d’antan. Il faut également surveiller le Difaa Hassani El Jadidi.
