Menu
Search
Vendredi 19 Avril 2024
S'abonner
close
Vendredi 19 Avril 2024
Menu
Search
Accueil next Économie

Le privé sollicité pour accélérer le plan solaire Noor

C’est une première. L’État implique le secteur privé dans le plan solaire Noor dans le cadre de la loi 13-09 sur les énergies renouvelables. Un marché incitatif d’environ 400 MW, proposant des sites qualifiés et pré-équipés, sera attribué d’ici la fin de l’année. Ce marché s’inscrit dans le programme multi-sites Noor PV II de Masen.

Le privé sollicité pour accélérer le plan solaire Noor
Lancé le 30 janvier dernier, l’appel à manifestation d’intérêt vise à identifier les acteurs potentiels devant participer à l’appel à projets relatif au programme Noor PV II dans le cadre de la loi 13-09.

Une première pour le plan solaire Noor. Le gouvernement a décidé de faire appel au secteur privé, dans le cadre de la loi 13-09 sur les énergies renouvelables, pour accélérer le programme photovoltaïque (PV) du plan solaire Noor. Le ministère de l’Énergie et Masen viennent ainsi de lancer un appel à manifestation d’intérêt (AMI) pour réaliser des projets PV, d’une capacité globale d’environ 400 MW, dans le cadre de cette loi. Pour rappel, celle-ci a permis l’ouverture au secteur privé du marché de la production et de la commercialisation d’électricité produite à partir de l’énergie renouvelable.
Selon l’Agence marocaine pour l’énergie durable (Masen), ce marché d’environ 400 MW fait partie de son programme multi-sites Noor PV II. Ce programme «incitatif» a pour objectif une forte participation du secteur privé marocain, avec un taux d’intégration industrielle relativement important. Il vise aussi à promouvoir l’emploi local dans le cadre du développement, la construction et l’exploitation des projets composant le programme. Ce dernier met à la disposition des différents acteurs privés, à travers un processus concurrentiel, des sites qualifiés et pré-équipés, des infrastructures d’interconnexion ainsi que l’accès au réseau national à accorder par l’ONEE avec une capacité définie. Masen propose également au marché des études de qualification (topographiques, géotechniques, sismiques, hydrauliques, E&S…) et des données solaires mesurées relatives aux sites.
La date limite de réception des dossiers de réponse à l’AMI est fixée au 28 février 2020. Ce dernier a pour objectif d’identifier l’intérêt des acteurs privés à participer à l’Appel à Projet, qui sera lancé dans un deuxième temps (entre avril et juin 2020). La notification des attributaires et la signature des documents contractuels sont prévues pour le second semestre. Plusieurs sites, répartis dans différentes régions du Royaume, ont été identifiés pour ce programme. Le choix s’est basé sur plusieurs critères, notamment l’adéquation à la technologie solaire, l’accessibilité, la topographie, l’impact socio-environnemental du projet sur la région et l’absence de concurrence du site avec d’autres activités économiques. Chacun des sites pourra accueillir des projets d’une capacité maximale de 40 MW. «Il est envisagé que chaque site soit composé de plusieurs lots pouvant accueillir des puissances entre 5 et 20 MW. Il est aussi prévu de limiter le nombre de lots dont pourra bénéficier un seul développeur en tenant compte de la demande totale», est-il précisé dans le document de l’AMI.
Selon le ministère et Masen, ce programme s’inscrit dans le plan de développement de projets intégrés de production d’électricité à partir de sources d’énergies renouvelables d’une capacité totale minimale additionnelle de 6.000 MW d’ici 2030. Ces objectifs visent notamment à porter la contribution des énergies renouvelables dans le mix électrique national à plus de 52% à horizon 2030.

Lisez nos e-Papers