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Sanaa Bahaj : «Je profite de cette période de confinement pour lire des romans»

L’actrice Sanaa Bahaj raconte son quotidien de confinée durant le mois du Ramadan. Elle parle aussi de sa participation dans la série «Morjana» du realidateur Chrif Tribak, diffusée sur Al Aoula.

Sanaa Bahaj : «Je profite de cette période de confinement pour lire des romans»

Le Matin : Vous avez joué dans la série «Morjana». Comment avez-vous trouvé l’expérience avec le réalisateur Mohamed Chrif Tribak ?
Sanaa Bahaj
: Je suis très heureuse d’avoir travaillé sous la direction de Chrif Tribak. J’ai non seulement beaucoup appris sur le plan professionnel, mais aussi sur le plan humain. Chrif est un réalisateur qui permet au comédien de grandir dans le personnage en acquérant des outils concrets pour développer ses personnages intérieurs, ses outils de communication aussi. Il permet au comédien de bien connaître le personnage afin d’exprimer toutes les nuances de sa vie. 

Est-ce que vous aimez regarder les réalisations dans lesquelles vous jouez ou préférez-vous attendre le feed-back du public ? 
Pour maîtriser un appareil physique et vocal d’une extrême sensibilité et soigneusement éduqué au tournage et donner une vie au personnage, il est absolument nécessaire pour moi de regarder les réalisations dans lesquelles j’ai participé pour bien connaître l’évolution de mes capacités et voir en clair les failles et les fautes à éviter dans les prochaines créations.
 
Que pensez-vous des productions ramadanesques présentées sur les chaînes cette année ? 
La mobilisation des forces subconscientes et de l’imagination donnent au jeu de l’acteur son caractère de sincérité. Ce que je constate personellement, c’est que le jeu d’acteur et la qualité d’interprétation de mes collègues comédiens et comédiennes sont la seule source d’alimentation pour les créations artistiques. Bien entendu, il y a des réalisateurs qui ont une vision bien cadrée et bien orientée. En général, je suis contente pour mes collègues comédiens et pour les réalisateurs et, à cette occasion, je tiens à les féliciter pour le travail fait ce Ramadan. 

Comment passez-vous vos journées en cette période de confinement et du Ramadan ?
Le mois du Ramadan c’est le mois du jeûne et de la prière pour tous les musulmans. C’est une période de partage, de rassemblement et de convivialité, mais avec la propagation du coronavirus nous devons passer ce mois sacré avec la petite famille. 
Je passe la journée à la cuisine, bien sûr, pour préparer des recettes pour le ftour comme tout le monde. C’est un plaisir aussi d’apprendre à faire des plats gastronomiques qui émoustillent nos papilles.

Quel livre lisez-vous actuellement ?
Je profite de cette période de confinement pour lire des romans. Actuellement, je lis «Samarcande» d’Amin Maalouf, qui me fait voyager avec délectation dans la passion et la sagesse. 

Quel genre de musique aimez-vous écouter ?
Avant d’être comédienne, je suis chanteuse et musicienne. La musique fait partie de ma vie, je ne peux pas vivre privée de musique. Je chante et j’écoute tous les genres musicaux.

Quels sont vos projets pour le déconfinement ?
Inchallah, je terminerai ce que j’avais commencé. Il y a des projets pour la télévision qui ont été reportés pour après le dé-confinement. Je reprendrai les répétitions pour le théâtre qu’on a arrêté à cause du corona. Et si on arrive à dépasser cette crise sanitaire, il y a un film de cinéma pour la saison 2020-2021 Inchallah. 


 Filmographie de l’artiste

Lauréate de l’Institut supérieur d’art dramatique et d’animation culturelle (ISADAC) en 2009, l’actrice marocaine Sanaa Bahaj a participé à plusieurs séries et films marocains. Elle s’est aussi distinguée sur les planches du théâtre. 
On a vu le jeu de Sanaa Bahaj dans différentes productions artistiques, notamment «Salon Chahrazad», «Okba lik», «Zinate Al Hayat» et «Yak labass». Elle a joué dans les films «Cambodia»,
«A mile in my shoes» de Saïd Khallaf, «Les feuilles mortes», «Les oubliés» de Hassan Benjelloun, «La route de Tanger» de Abdelkrim Derkaoui, «Les temps stériles» de Mohamed Ismaïl, «Les trois filles» de Driss Chouika et «La cinquième corde» de Salma Bargach. Au théâtre, elle a brillé avec la troupe Tafoukt dans «Jours froids». Sanaa Bahaj a brillé aussi dans plusieurs autres pièces théâtrales.

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