La programmation se fait attendre

La commission de programmation est-elle incompétente à ce point ? Est-elle incapable d’établir le calendrier des matchs en retard et celui des dix dernières journées dans les délais impartis ? Des questions tout à fait légitimes. Alors que la reprise de la Botola est prévue vendredi 24 juillet, on ne sait pas encore par quel match ouvrira le bal. Les clubs devront être avisés d’avance en raison des mesures sanitaires que l’ensemble des acteurs devront observer pour se protéger du Covid-19. 

La saison 2019-2020 restera tristement célèbre à cause de la pandémie du coronavirus qui a tout chamboulé, mais également du fait de la programmation catastrophique de la Botola. Le nombre de match reporté cette saison a atteint des records. Une situation anormale qui interpelle sur les compétences de cette commission, dont on a parlé cette saison plus que des matchs de football. Son bras de fer avec le Raja pour la programmation en est la preuve qu’il y a des choses qui ne tournent pas au sein de ladite commission.

Le discours de Fouzi Lekjaa, président de la FRMF, lors de la réunion avec les clubs où il a appelé la Ligue professionnelle à dévoiler le calendrier deux semaines avant la reprise n’a semble-t-il pas été entendu. Ce retard injustifié met les clubs, appelés à respecter les règles sanitaires, dans une situation inconfortable, surtout ceux qui sont appelés à se déplacer.

Difficile de trouver des circonstances atténuantes à cette commission, d’autant plus que les matchs de la Ligue des champions sont programmés en septembre et que l’Union arabe de football observe encore le silence sur le quart de final retour de la Coupe Mohammed VI entre le Raja et Al Ismaïli d’Égypte. En tout logique, le calendrier des matchs en retard devait déjà être livré depuis longtemps. À moins qu’il y ait des raisons importantes que nous ignorons et qui empêchent la communication dudit programme.