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Le programme «Sonnaâ Al Fourja» reprend pour une nouvelle saison

Le programme «Sonnaâ Al Fourja» d’Al Aoula a déjà commencé le tournage, depuis la semaine dernière, pour dévoiler d’autres belles surprises et d’autres explorations dans le fin fond de notre patrimoine national oral, à travers toutes les régions du Royaume.

Le programme «Sonnaâ Al Fourja»  reprend pour une nouvelle saison

Après plus de 350 épisodes de l’émission «Sonnaâ Al Fourja», la tournée de cette saison est entamée à partir la région de l’Ouest et se poursuivra vers le Moyen-Atlas. L’équipe du programme a commencé avec la ville de Sidi Yahya Al-Gharb pour filmer avec l’un des pionniers et un grand cheikh de «Klam Rma», l’artiste et grand poète Mohamed Ben Rabeh, connu sous le pseudonyme de «Mizmiz», qui est un homme de spectacle par excellence. Le tournage s’est déroulé dans la commune Amer de la province de Sidi Slimane, en présence du chercheur, le professeur Driss Gourche et l’ensemble Mizmiz. «L’objectif de l’émission “Sonnaâ Al Fourja” est de rendre hommage aux pionniers de la chanson populaire et du folklore, mais également de faire découvrir des chants et des musiques uniques de plusieurs diversités musicales oubliées. C’est un programme qui met aussi de la lumière sur des personnalités de ces arts qui n’ont pas eu la chance d’être connues et reconnues et dont certaines ne sont jamais passées à la télévision. C’est le cas, par exemple, de feu la chanteuse M’ulika qui a commencé dans les années 1980, mais n’a pas eu la chance d’être connue, alors qu’elle avait une très belle voix. Pour faire revivre son passage, nous avons fait appel à une jeune chanteuse dans le but d’interpréter ses chansons», souligne El Houssein El Amrani, qui veille à la préparation du programme depuis sa création.
Ainsi, évoquer le parcours de M’ulika, c’est évoquer la mémoire toute une région de Sidi Slimane où la défunte artiste était connue comme unique dans l’interprétation de l’Al Aïta Al-Gharbaouiya. Cet épisode a connu la présence de plusieurs chercheurs et artistes populaires de la région pour parler de cette chanteuse populaire. «Ce programme aspire, par le biais de ce travail de recherches et de documentation, à dresser un pont entre les générations anciennes et futures, afin que les jeunes d’aujourd’hui puissent se réapproprier leur legs culturel et artistique», précise El Houssein El Amrani.
Signalons que ce programme est l’un des premiers dans le domaine de la documentation et d’archivage du patrimoine marocain dans toutes ses composantes, puis de la mise en lumière de ses aspects cachés. Il représente une passerelle de communication entre les cultures des générations. Son équipe ambitieuse se compose de celui qui a eu l’idée de ce programme, Larbi Toutou, le réalisateur Abdelwahed Lamjahed, le caméraman Jamal Al-Khadri, le responsable du son, Hassan Baalal, puis Hussein Al-Amrani, qui s’active à la préparation de chaque épisode. 

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