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Des projets structurels en vue pour renforcer la sécurité publique

Des projets structurels en vue pour renforcer la sécurité publique

La Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) indique qu’elle aspire à faire un nouveau départ en 2021 à travers la réalisation d’un ensemble de projets structurels à court et à moyen termes, ce qui aura un impact positif sur la sécurité publique. Dans un communiqué dressant son bilan au titre de l’année 2020, la DGSN précise qu’elle reste déterminée à poursuivre la généralisation des salles de commandement et de coordination et des unités mobiles de la police de secours pour englober immédiatement la préfecture de police de Kénitra et les différents districts qui relèvent de la préfecture de police de Casablanca, ainsi que la mise en place de nouvelles brigades antigang au niveau des préfectures de police de Marrakech et Meknès, s’inspirant de la réussite de l’expérience et des résultats positifs atteints par ces équipes à Rabat, Salé, Fès, Tanger, Casablanca, Agadir, Kénitra et Oujda.
Il est également prévu, ajoute le communiqué, que l’année prochaine connaisse la généralisation des Brigades de renseignement criminel et d’appui technique dans plusieurs services décentralisés de la police judiciaire, dans le but de les appuyer dans le domaine des investigations et des recherches techniques, ainsi que la mise en place de deux écoles régionales pour la formation du policier à Tanger et Marrakech, lesquelles viennent s’ajouter à celles déjà existantes à Fès, Oujda, Laâyoune, Kénitra et à Ifrane et dont la création s’inscrit dans le sillage du plan de la DGSN visant à approcher les centres d’entraînements des candidates et candidats dans toutes les régions du Royaume. Un cinquième district de Sûreté est également en cours d’instauration dans les préfectures de police de Rabat et Marrakech, pour hisser le niveau de la couverture sécuritaire dans les deux villes et rapprocher les services policiers des nouveaux quartiers et pôles urbains qui en relèvent, selon la même source.
Quant à l’appui des équipements et du matériel mis à la disposition des services de la Sûreté nationale, la DGSN a fait savoir qu’il est prévu qu’il connaisse, l’année prochaine, la réception des travaux du siège de la Brigade nationale de la police judiciaire et du Laboratoire national de la police scientifique à Casablanca, qui sera doté d’équipements bureautiques et techniques nécessaires, y annonçant ainsi le début des travaux. Le parc de la DGSN sera également renouvelé et doté de nouveaux véhicules pour les Brigades cynotechniques et les groupes spécialisés relevant de la police judiciaire, récemment mis en place, ainsi que les services de la sécurité publique, notamment les unités de maintien de l’ordre et les brigades mixtes chargées de sécuriser les abords des établissements scolaires.
Les services techniques de la DGSN s’attelleront également à accompagner l’usage de la nouvelle CNIE par les organismes légalement habilités à certifier et diagnostiquer les personnes, et à soutenir et développer les mécanismes pour simplifier les services fournis aux citoyens, notamment la procédure d’obtention des fiches anthropométriques et les certificats de résidence, ainsi que la procédure d’obtention ou de renouvellement de la carte d’identité nationale électronique par les Marocains résidant à l’étranger.
Dans le domaine de la communication institutionnelle, le communiqué affirme que les services de le DGSN œuvrent actuellement à l’élaboration d’une mallette pédagogique mise à la disposition des élèves qui bénéficient de campagnes de sensibilisation en milieu scolaire, dans la mesure où un nouveau livre sous forme de bandes dessinées a été élaboré pour montrer, en couleurs et en dessins, les dangers du terrorisme et les mécanismes de lutte, définissant les phénomènes de l’hooliganisme et ses mauvaises répercussions, et ce principalement dans l’objectif de sensibiliser et d’élever le niveau d’auto-immunité chez les jeunes.
Tout en présentant son bilan annuel, sous ses aspects liés avec la sécurité du citoyen et de ses biens, la DGSN réaffirme son engagement à poursuivre les efforts visant à consolider la sécurité publique, à renforcer le sentiment de sécurité et à améliorer les services fournis au citoyen, au résident étranger et au touriste, en plus de l’amélioration des conditions professionnelles et sociales de tous les membres du corps de la Sûreté nationale.

Baisse de la coopération internationale, la Covid-19 en cause

L’année 2020 a été marquée par un gel des activités de coopération dans le domaine de la formation policière spécialisée, ainsi que par une baisse significative de l’aspect opérationnel de cette coopération, en raison des défis de la pandémie de Covid-19, indique-t-on. En effet, seulement 4 opérations de livraison surveillée de drogues ont été réalisées, contre 8 opérations en 2019, qui ont abouti à l’arrestation de huit personnes et à la saisie de 11 tonnes de chira. Les services de sécurité nationale ont également reçu 116 commissions rogatoires émanant d’autorités judiciaires étrangères, contre 157 en 2019, dont 31 commissions relatives à des affaires de trafic de drogues, de psychotropes et de blanchiment d’argent. À noter que le Bureau central national (Interpol Rabat) a émis 113 mandats d’arrêts internationaux lancés par des juridictions marocaines à l’encontre d’individus recherchés à l’échelle internationale. Ces mandats se sont soldés par l’arrestation de 29 personnes qui faisaient l’objet de mandats d’arrêt internationaux, en plus de la diffusion de 3.029 mandats de recherche émis par des autorités judiciaires étrangères via les bases de données de noms des personnes recherchées au niveau national. Le pôle de la coopération policière internationale a, pour sa part, traité 3.562 dossiers dans le cadre du volet opérationnel international, portant essentiellement sur des affaires d’émigration clandestine (19%), de trafic de drogue et de psychotropes (16%), de terrorisme et d’extrémisme (2%), ainsi que des demandes d’identification et d’information (16%) et des affaires d’extradition (4%).

 

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