Menu
Search
Vendredi 10 Mai 2024
S'abonner
close
Vendredi 10 Mai 2024
Menu
Search
Accueil next Sports

Le Raja dompte le CAYB et devient le nouveau dauphin du WAC

En venant à bout du Youssoufia de Berrechid (2-0, Hafidi à la 51e et Ahaddad à la 72e) au Stade Mohammed V de Casablanca, en match comptant pour la mise à jour de la 18e journée de la Botola Pro, le Raja de Casablanca s’est emparé de la deuxième position du classement général, délogeant ainsi le Mouloudia d’Oujda. Les Verts peuvent désormais prétendre au leadership de la Botola, puisqu’ils ne sont plus qu’à 2 unités du WAC, avec 2 rencontres en moins contre une seule pour les Rouges.

Le Raja dompte le CAYB et devient le nouveau  dauphin du WAC
Trois jours après avoir disposé de la Renaissance de Zemamra sur la même pelouse du complexe Mohammed V de Casablanca, le Raja a remis le couvert dimanche, à l’occasion de la mise à jour de la 18e journée de la Botola Pro, en s’imposant face au Youssoufia de Berrechid (2-0). Le Onze titulaire aligné par le coach Jamal Sellami dimanche comptait plusieurs surprises : trois cadres de l’équipe ont été laissés sur le banc de touche, à savoir Abdelilah Hafidi, Hamid Ahaddad et Omar El Arjoune, en plus de Omar Boutayeb qui était suspendu.

Le jeune Youssef Bekkari et Soufiane Rahimi s’occupaient ainsi de l’animation offensive, tandis que Makaâzi et Nanah remplaçaient les titulaires en ligne médiane. Le Youssoufia de Berrechid, qui occupe la neuvième position du classement général, a logiquement opté pour la prudence depuis l’entame de la rencontre, préférant contenir les attaquants des Verts plutôt que de se risquer à attaquer. En face, les tentatives de Rahimi et de Bekkari ont souvent obéi à l’impulsivité. Résultat : la première période s’est soldée par un score nul (0-0), sans aucun tir cadré des deux côtés.

Le coach Jamal Sellami a alors réagi en opérant trois changements qui accentuaient la domination des Verts sur la pelouse, avec l’entrée en jeu de Abdelilah Hafidi, de Omar El Arjoune et de Hamid Ahaddad. Ce coaching donnait ses fruits en moins de 5 minutes, puisque Hafidi parvenait à ouvrir le score d’un tir à bout portant à la 50e minute, exploitant une relance ratée de la part de la défense du CAYB. Dix minutes plus tard, Ahaddad passait tout près du 2-0, en voyant son tir vers la cage dévié au dernier moment par un défenseur du Youssoufia. Ce n’était que partie remise, puisque l’attaquant prêté par le Zamalek SC au Raja allait doubler la mise à la 72e minute, suite à une belle combinaison avec Mouhcine Metouali, conclue du plat du pied à partir du point du penalty. Le Raja sécurisait ainsi son résultat, alors que le CAYB réussissait son premier tir cadré lors du dernier quart d’heure de jeu, sans jamais peser sur la défense d’Anas Zniti.

Ce succès permet à Metouali et compagnie de se hisser sur la deuxième marche du classement, à égalité de points avec le Mouloudia d’Oujda (35 unités) et à seulement deux points du leader, le Wydad de Casablanca. Le Raja compte encore deux rencontres en moins : celle devant l’opposer au Moghreb de Tétouan mercredi (mise à jour de la 19e journée) puis celle face à l’Olympique de Safi (mise à jour de la 20e journée). Le WAC, lui, compte un seul match reporté, qu’il devra épurer jeudi en déplacement à Berkane face à la RSB. Le Raja pourrait donc désormais s’installer sur le fauteuil de leader, à condition de gagner ses deux prochains matchs.

 

Déclarations

Jamal Sellami, coach du Raja de Casablanca

«Notre secret est notre capacité à bien vivre en tant que groupe»

«Nous avons un extraordinaire esprit de groupe. Notre secret est notre capacité à bien vivre en tant que groupe. Vous pouvez constater que nos joueurs titulaires n’ont aucun problème à occuper le banc de touche. Ils créent même la différence après leur entrée sur la pelouse, c’est le cas de Hafidi, Ahaddad ou El Arjoune aujourd’hui… Cela veut dire que nous avons un objectif en tant que groupe, et cet objectif passe toujours en premier. Les joueurs portent un grand amour pour leur club et veulent faire plaisir aux supporters, car ils sont conscients que si la rencontre ne se jouait pas à huis clos, le stade serait archi-comble. Nous sommes dans l’obligation d’apporter de la joie à notre public, bien qu’il ne soit pas présent sur les gradins.» 

 

Omar Azmani, entraîneur du Youssoufia de Berrechid

«Désormais, nous n’avons plus rien à perdre»

«Désormais, nous n’avons plus rien à perdre. Nous avons perdu ce match de mise à jour, il nous reste 10 rencontres à disputer dans le cadre de la phase retour de la Botola Pro. Il nous faudra retrouver la voie du succès, décrocher au moins 3 victoires sur 10 matchs pour assurer notre maintien en première division. Ce n’est qu’après cela que nous pouvons aspirer à améliorer notre classement, à l’instar de la saison dernière.»

Lisez nos e-Papers