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Il n’y aura pas de représentant du football national en finale de la Ligue des champions le 27 novembre au Caire. Les derniers espoirs, placés dans le Raja Casablanca, se sont évaporés mercredi soir au Stade international de la capitale égyptienne. Les Verts ont été battus et éliminés par le Zamalek, au terme d’un match plutôt équilibré, où chacune des deux formations s’est adjugé une mi-temps. Malgré une préparation marquée par la contamination au coronavirus et un résultat en défaveur à l’aller, les Verts ont pris leur courage à deux mains et entrepris de réaliser l’exploit.
L’espoir a duré 60 minutes
C’est ainsi qu’en première période, les hommes de Jamal Sellami ont dominé leurs vis-à-vis dans la bataille du milieu de terrain. En face, les consignes de Jaime Pacheco étaient claires : laisser jouer le Raja et attendre de frapper en contre-attaque. Mais avec 2 tirs cadrés seulement sur 10 durant le premier half, le Raja était bien en peine de porter le danger vers le but d’Abou Gabal. C’est au retour des vestiaires que la chance sourit enfin aux Casablancais. Un tir du gauche de Ben Malango est dévié par Mahmoud Alaa, ce qui trompe le gardien des «Chevaliers blancs» et ravive la flamme de l’espoir. Mais au lieu de poursuivre sur cette lancée, le Raja a fait marche arrière, exactement comme lors des dernières journées de la Botola. Mais pour tenir, il faut avoir les jambes au point. Ce qui n’a été le cas d’aucune formation marocaine dans les deux compétitions interclubs.
Le Zamalek égalise grâce à Ferjani Sassi, qui conclut une action où le physique a fait toute la différence. Dans les dernières minutes, le Zamalek passe la vitesse supérieure et le virevoltant Zizo sert Mostafa Mohamed qui double la mise de la tête. Le même joueur transperce la ligne défensive du Raja, à peine sur pieds, pour battre Bouamira pour la troisième fois de la soirée.
Le Raja n’a que lui-même à blâmer pour cette élimination. Champion du Maroc, le club a jugé bon de laisser aux joueurs deux jours de repos la même semaine où il recevait l’un des grands clubs du continent. Ce relâchement a été fatal sur le plan sportif et aurait même pu coûter plus cher. Même si l’on sait que tout le monde, à commencer par le public des réseaux sociaux, fera porter le chapeau à Jamal Sellami, qui partage une part de responsabilité avec toutes les composantes du club.
