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Le Raja face à la montagne Zamalek

Le match le plus important de l’année pour le Raja de Casablanca se joue au Caire ce soir (20 h), à l’occasion de la demi-finale retour de la Ligue des champions face au Zamalek. Dos au mur, les Verts n’ont d’autre alternative que la victoire par au moins un but, dans le but de rejoindre Al Ahly en finale de la compétition.

Le Raja face à la montagne Zamalek
Le Raja de Casablanca affronte le Zamalek, ce soir à 20 h au Stade international du Caire, pour la demi-finale retour.

Champion du Maroc, demi-finaliste de la Coupe arabe avec un joli pactole à la clé, vainqueur de la balance des derbies 2019-2020, meilleur défense de la Botola. Tous ces titres et ces distinctions n’ont plus beaucoup d’importance face à la grandeur de la Ligue des champions africaine et à la bataille sportive à laquelle se livre le Raja de Casablanca face au Zamalek, ce soir (20 h) au Stade international du Caire, en demi-finale retour.
Les ambitions des Verts ne diffèrent pas beaucoup de ceux de leurs supporters. Juste avant le match amical contre le Real Betis en août 2019, la «Magana» criait à qui voulait bien l’entendre «le peuple veut la Ligue des champions». Pour le club le plus titré dans la compétition au Maroc, c’était donc un contrat moral entre les supporters et le club. En dépit des nombreux changements et difficultés, ce contrat a été respecté par les uns, même en l’absence des autres.

Omar Boutayeb blessé, le Raja privé de ses flancs
Sur le terrain, le Raja est familier des situations défavorables. Frappé de plein fouet par la pandémie, le club casablancais ne peut compter sur son gardien de but titulaire, Anas Zniti, en plus de Abdeljalil Jbira et Mohamed Douik. À ces trois joueurs, vient s’ajouter Omar Boutayeb, qui n’a toujours pas récupéré de sa blessure en Botola face à la RSB. L’absence de trois latéraux empire la situation défensive du Raja. Surtout quand on connaît la puissance de frappe en contre-attaque des Chevaliers blancs, avec Achraf Bencharki à la baguette.
Selon nos confrères égyptiens, Jaime Pacheco aurait préparé une tactique similaire à celle du match aller à Casablanca, axée essentiellement sur la rapidité de la relance. En d’autres termes, comme au Complexe Mohammed V, c’est le Raja qui se charge de l’animation et le Zamalek opère en réaction. Pour Jamal Sellami et son staff, c’est aussi une chance de montrer à qui veut bien le voir que les techniciens marocains ne sont pas aussi inutiles que certains veulent bien le faire croire au public, à chaque fois que le CV d’un coach étranger atterrit sur le bureau d’un dirigeant marocain. Il est certain que cette rencontre ne manque pas de motivation pour les Rajaouis. Reportée à deux reprises, la rencontre oppose la confiance des Cairotes à l’espoir des Casablancais, avec comme seul juge la réalité du terrain. 

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