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Après ses 2 défaites consécutives face au Raja et au MAT, le Fath de Rabat n’a toujours pas réussi à se réconcilier avec ses supporters, lui qui a été accroché par la lanterne rouge de la Botola D1, le Raja Béni Mellal (1-1), dimanche pour le compte de la mise à jour de la 21e journée. Un résultat qui ne semble arranger les intérêts d’aucune des deux formations, puisque les deux coachs (Mohamed Madihi pour le RBM et Mustapha El Khalfi pour le FUS) ont confié leur déception après le coup de sifflet final.
La rencontre a démarré avec un léger avantage pour les visiteurs, qui ont été les premiers à atteindre la surface du FUS. Ce dernier bénéficiera, quant à lui, de la première occasion franche de la rencontre, lorsque l’attaquant camerounais Jean Joseph Kombous ratait sa reprise sur un centre de Yassir Jarici, bien qu’il n’était qu’à quelques centimètres des filets du Fath. Le même attaquant gâchait ensuite une seconde occasion toute faite, tandis que le Raja de Béni Mellal tentait de surprendre ses hôtes par le biais des tirs à distance et des balles arrêtées.
Après une première période au score vierge, le Fath débloquait le compteur dès l’entame de la seconde mi-temps, sur un penalty transformé avec succès par Kombous (50e). Le RBM repartait ainsi à l’offensive pour égaliser, tandis que le FUS continuait de menacer la défense de Madihi, surtout via les deux ailiers Naoufal Zerhouni et Reda Jaâdi. À la 84e minute, sur un centre du RBM, le défenseur malien du FUS Mahmadou N’Diaye provoquait une faute aussi calamiteuse qu’inutile : il retenait un attaquant du Raja dans sa propre surface et offrait un penalty aux coéquipiers de Abdessalam Benjelloun, qui a transformé la sentence (1-1). Le RBM s’en sortait donc avec un précieux point et un troisième nul successif qui le maintient en dernière position. Le FUS, lui, est toujours cinquième et a disputé son quatrième match consécutif sans le moindre succès.
L’IRT cale à domicile après 2 succès en déplacement
Au stade Ibn Battouta, une autre équipe du queue du classement, l’Ittihad de Tanger, recevait la Renaissance de Berkane, quatrième du tableau, mais avec 4 matchs en moins. Après leurs victoires successives à Casablanca face au leader (1-0 face au RCA) puis à Khouribga face à l’OCK, les Nordistes avaient à cœur d’aligner un troisième succès et ont donc démarré la rencontre sur les chapeaux de roue. La première menace réelle du match a été signée par le médian de l’IRT El Mouden, qui a touché la transversale à la demi-heure de jeu, suite à un moment de flottement dans la charnière centrale de Tarek Sektioui. Cependant, la RSB a fait preuve d’un grand réalisme, profitant également d’une gaffe de la défense de l’IRT. Sur un centre du couloir gauche à la 37e minute, le défenseur burkinabé Issoufou Dayo sauvait le ballon de la tête sur la ligne du corner et repiquait vers Hamdi Laâchir qui a tiré à bout portant, offrant l’avantage aux siens.
La réplique du club du Détroit survenait dès le début de la seconde période, sur une autre faute défensive de la RSB. En effet, sur une grossière erreur de la défense de Berkane et une mésentente entre le portier Laâroubi et Mohamed Farhane, Hatim El Ouahabi s’est retrouvé avec le ballon dans la surface, face à des filets désertés par le gardien. Il n’avait donc plus qu’à pousser la gonfle vers la cage, annonçant l’égalisation de l’IRT.
Le match devenait ensuite plus tendu, entre 2 équipes désirant éviter une fin dramatique. Les duels devenaient donc de plus en plus musclés, et les deux coachs poussaient davantage d’attaquants sur la pelouse, mais la rencontre s’est quand même terminée sur le nul (1-1), qui privait la Renaissance de Berkane de s’emparer seul de la deuxième place du classement général. L’IRT, lui, se maintient toujours en 15e position, mais désormais avec 22 points et à seulement 2 unités de l’OCK (14e), sachant que les Tangérois ont toujours trois matchs en retard.
