«Le Royaume est très proche d’un très grand marché, celui de l’Union européenne. Il dispose de très bons produits, soit dans le secteur manufacturier ou agricole et qui peuvent utiliser cette relance pour capter aussi des marchés additionnels», a souligné M. Hentschel en marge de la présentation de la phase post-Covid et l’appui offert par la BM au Maroc.
Soutenir la reprise en améliorant l’inclusion numérique et financière
La ligne de financement de 500 millions de dollars approuvée en conseil des administrateurs de la Banque mondiale est destinée à appuyer les réformes politiques nécessaires à la mise en place d’un environnement propice à la transformation numérique au Maroc. «Première d’une série de trois opérations, le Financement à l’appui des politiques de développement (DPF) en faveur de l’inclusion numérique et financière s’appuie sur les réformes déjà engagées par les autorités et vise à améliorer l’inclusion financière en permettant aux entreprises et aux ménages d’avoir accès à des infrastructures et des services numériques plus concurrentiels», indique un communiqué de la BM. Cette ligne de financement permettra également de stimuler la croissance du secteur privé en facilitant l’accès au financement des start-up et des jeunes entrepreneurs.Jesko Hentschel a noté à ce sujet l’importance extrême d’accélérer les processus de la transformation numérique, surtout en cette conjoncture de crise sanitaire, pour assurer la continuité des services et favoriser l’innovation. «Depuis le déclenchement de cette crise, le Maroc a accéléré sa transition numérique, démontrant sa capacité à passer à la vitesse supérieure. Aujourd’hui plus que jamais, la numérisation offre au Maroc de nouvelles opportunités de développement, qu’il s’agisse de fluidifier les transactions économiques ou d’améliorer la prestation des services aux entreprises et aux particuliers. Avec ce nouveau financement, il s’agit de doper ce potentiel et de mettre à profit le levier de la transformation numérique au service d’une croissance plus inclusive», explique M. Hentschel.Bien que sa préparation ait débuté à la mi-2019, le DPF a pris une importance accrue dans le contexte de la pandémie de Covid-19. Les réformes appuyées par ce programme permettront en effet de répondre à trois nouvelles priorités : 1- atténuer l’impact de la pandémie grâce à des transferts monétaires et à l’élargissement du régime de protection sociale notamment ; 2- renforcer la résilience des ménages, des micro-entreprises et des PME ; 3- soutenir la reprise en améliorant l’inclusion numérique et financière.