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Finaliste malheureux l’an dernier face au Zamalek au même stade de la compétition, la Renaissance de Berkane dispute, ce dimanche, sa deuxième finale d’affilée face à un autre club égyptien, le Pyramids FC. Sur le papier, le club égyptien fait peur, mais les Égyptiens ont laissés entrevoir des failles face au Horoya Conakry en demi-finale que la formation marocaine doit exploiter pour remporter le match. Certes, Pyramids dispose d’une force de frappe redoutable devant, composée de l’expérimenté Abdullah Al-Saeed, de Shabab Nabil Dunga et Muhammad Farouk, le deuxième meilleur buteur du tournoi avec sept buts. Mais en face, la Renaissance de Berkane a suffisamment d’armes pour faire mal à cette équipe égyptienne.
Défensivement, Issoufou Dayo, Mohammed Aziz, Ismaïl Mokadem et Omar Namsaoui offrent une solidité défensive au club, sans oublier l’expérimenté gardien de but Zouhir Laaroubi. Avec un peu plus de rigueur et de concentration, cette défense peut rendre difficile aux attaquants de Pyramids FC de trouver la faille. Au milieu, l’équipe est bien outillée pour remporter la bataille du milieu du terrain avec l’inusable Larbi Najji, le créateur Zaïd Krouch, en mesure d’alimenter Mohcine Iajour avec de bons ballons. Si Sektioui parvient à régler la passivité défensive constatée par moment, comme sur le but d’égalisation de Imad El Kimaoui face au Hassania d’Agadir en demi-finale, la RS Barkane a de fortes chances de remporter haut la main cette finale. En attaque, la formation marocaine dispose d’une force de frappe non négligeable incarnée par son défenseur Mohamed El Aziz, surnommé par les supporters de Berkane le «Ramos de Nahdat». Il compte à son actif sept buts, dont le doublé face au Hassania d’Agadir, à seulement deux unités de Karim El Berkaooui du Hassania d’Agadir, qui compte 9 buts. En plus d’El Aziz, la ligne d’attaque de la RS Barkane regorge de joueurs talentueux capables de faire la différence à tout moment, comme Mohcine Iajour et Zakaria Hadraf.
Le moment ou jamais
Auteur d’un parcours exceptionnel en Coupe de la CAF, le club de l’Oriental veut finir sa saison sur un titre continental. Les joueurs de Berkane ont toujours en travers de la gorge le revers de l’an dernier en finale face au Zamalek. En atteignant la finale pour la deuxième fois consécutive, le club réédite l’exploit de l’AS FAR, qualifié deux fois de suite en finale en 2005 et 2006. Et comme l’AS FAR, le club veut décrocher ce titre continental pour entrer dans le cercle très fermé des clubs marocains ayant remporté ce titre.
Tarek Sektioui et ses joueurs ont préparé activement cette finale. Le club ne changera rien à sa manière de jouer. Il continuera d’attaquer en exerçant un pressing haut une fois qu’il perdra le ballon pour tenter de le récupérer au plus vite. Les joueurs du club de l’Oriental doivent se montrer solides mentalement parce que la formation égyptienne usera de tous les moyens pour les faire sortir de la partie. Ils doivent éviter de tomber dans le piège et se concentrer sur le jeu du début jusqu’à la fin .
Le parcours de Berkane vers la finale
À la veille de la finale, retour sur le parcours parfait de la RS Berkane, entamé il y a plus quatorze mois. Le club de l’Oriental a commencé son périple africain par une défaite contre les Ghanéens d’Ashanti Gold (3-2), avant de s’imposer au match retour (2-0). Par la suite, il a écrasé le club malgache Fosa Juniors (5-0), malgré une défaite au match aller (0-2). Une victoire synonyme de qualification et, par la suite, une place de leader du groupe D avec 11 points à la faveur de trois victoires et deux matchs nuls. La Renaissance de Berkane a décroché par la suite sa qualification au dernier carré au terme de sa victoire (1-0) à domicile face au club égyptien d’Al Masry et un nul au match aller (2-2). En demi-finale la RS Berkane a battu le Hassania d’Agadir (2-1) dans une confrontation, jouée en un seul match en raison de la pandémie de Covid-19.
